Devant la LFP, Waldemar Kita à l’épreuve du feu
Le FCN doit encore s’expliquer pour des jets de fumigènes
Le FCN jouera gros, ce jeudi soir, devant la Commission de discipline de la LFP. Cette convocation est due aux incidents intervenus lors de Nantes-Bordeaux, le 16 avril. Ce jour-là, 35 engins pyrotechniques avaient été utilisés par des supporters nantais en tribune Loire, dont quatre avaient été lancés en direction du terrain. Deux avaient atterri aux pieds du portier bordelais Cédric Carrasso.
De nouvelles sanctions ?
La Commission a demandé que le président Waldemar Kita soit présent pour plaider la cause de son club. « Je vais défendre la tribune Loire, expliquait Kita dimanche. Je ferai tout pour qu’elle ne soit pas fermée… » Ce qui est le cas depuis deux matchs (contre Lorient et contre Guingamp). En effet, le FCN avait déjà été convoqué le 21 avril pour les incidents de NantesBordeaux, mais le dossier avait été mis en instruction et la Commission avait décidé la fermeture de la tribune Loire pour deux matchs à titre conservatoire. Quelle nouvelle sanction peut donc être prise par les instances du football ? Un sursis de fermeture de la tribune Loire pendant trois matchs court depuis les incidents de Nantes-Toulouse en novembre 2016. Deux « fermetures de Loire » ont ainsi été purgées (Lorient et Guingamp). Il est fort possible que le sursis de fermeture de la Loire pour un 3e match soit révoqué… et ce pourrait bien être pour le premier match de championnat, en août. Autre interrogation : pour rendre son verdict, ce jeudi soir, la Commission va-t-elle tenir compte de ce qu’il s’est passé dimanche, lors de Nantes-Guingamp, ou convoquer le club à une date ultérieure pour étudier les incidents de ce dernier match de la saison à la Beaujoire ? Si la première option est retenue, ça ne serait vraiment pas bon signe pour le FC Nantes et ses supporters. Pour rappel, dix engins pyrotechniques ont été utilisés en Erdre et trois fumigènes ont été lancés depuis l’extérieur de l’arène des Canaris.