«20 Minutes» en stage de survie avant «Moundir»
« 20 Minutes » joue les aventuriers en forêt
«Je ne mangerai pas ça, c’est dégueu », « je n’en peux plus de la fatigue », « faire caca dans la mer, ça me dégoûte »… Les petites phrases des candidats de « The Island », « Koh-Lanta » et, à partir de ce lundi soir, « Moundir et les apprentis aventuriers » vous paraissent exagérées ? Pour comprendre, 20 Minutes s’est rendu à un stage de survie. Bon, deux jours dans une forêt d’Ile-de-France ne sont pas comparables à un mois sur une île du Cambodge. Didier, 48 ans, officier de réserve dans l’Armée de terre, notre accompagnateur pour le week-end, nous apprend la règle des trois : trois secondes d’inattention, et c’est l’accident ; trois minutes sans respirer, c’est la mort assurée, etc. On a fabriqué des cannes à pêche et cherché des appâts sous des souches. Coup de bol, j’attrape un gardon à peine l’hameçon dans l’eau. Je cafouille et il replonge dans l’étang. Comme les bleus de « The Island », je n’assure pas trop niveau nourriture… Après deux heures de pêche et cinq gardons en poche, on envisage le dîner sans grande joie. Il faut construire un abri avant la nuit. « Il faut le choisir en hauteur : s’il pleut, l’eau ne ravinera pas », prévient Didier. On ne regardera pas nos affaires se faire emporter par un torrent d’eau comme dans « Koh-Lanta ». L’apprentissage du feu remonte le moral de toute l’équipe. La friction de deux morceaux de bois permet de créer une braise. Cela prend environ deux minutes à Didier, quelques dizaines de minutes à la plupart d’entre nous. Cédric et son binôme mettent plus de deux heures : « Quand j’ai vu la braise, j’ai cru que j’allais pleurer », souffle-t-il. Le repas : soupe d’orties. Je suis prise de haut-le-coeur. Thierry, un autre participant, me propose des fourmis, apportées par Didier, pour donner une petite touche citronnée et croquante à mon repas. Ça ne suffit pas, j’arrête au bout de trois bouchées. Reste la nuit. On se relaie pour alimenter et surveiller le feu. Au réveil, chacun (dont moi) raconte à quel point il ne ressent pas la faim. Mais à la fin du week-end, tout le monde s’est rué sur la nourriture…
Des fourmis pour donner une touche citronnée au repas.