Une saison à nous émouvoir, mais ce n’est qu’un au revoir
La L1 s’est achevée samedi après une année exceptionnelle
C’était une saison folle. De la lutte pour le titre à celle pour le maintien, les amateurs de football ont vibré jusqu’à la dernière journée de Ligue 1, samedi. Autant dire que cette cuvée 2017-2018 va rester dans les mémoires. Les chaudes soirées estivales ne seront pas de trop pour se souvenir de ces beaux moments vécus sur le gazon. Nostalgie, quand tu nous tiens.
Sur le terrain : Lacazette, Maxwell et les autres.
Si Alexandre Lacazette signe bien à l’Atlético de Madrid comme prévu, le meilleur buteur français des cinq dernières saisons de L1 (100 réalisations) va laisser un vide immense à Lyon. Autre place vacante, celle de Maxwell, qui a reçu une dernière grande ovation au Parc. Mention spéciale pour Armand (Rennes) et Sirieix (Toulouse) qui raccrochent les crampons.
Sur les bancs : Favre, Galtier (et même un peu Correa).
L’entraîneur suisse n’est pas encore parti, mais la splendide saison niçoise devrait offrir à Lucien Favre le grand club de Bundesliga (sûrement Dortmund) qu’il attend depuis le début de sa carrière. Christophe Galtier a déjà dit qu’il partait, mais la saison mitigée des Verts ne doit pas faire oublier les prouesses de son coach, en poste depuis 2009 : avec lui, l’ASSE a goûté à l’Europe presque tous les ans. Une pensée aussi à Pablo Correa, l’homme de Nancy, relégué en L2.
Sur les statistiques : la folie offensive dans le championnat.
Jamais, depuis 1982-1983, une saison de Ligue 1 n’avait été aussi prolifique : 991 buts ont été marqués en 38 journées, soit une moyenne de 2,61 buts par match (2,53 l’an passé). On remerciera évidemment le Monaco de Jardim : 107 pions et le titre de meilleure attaque depuis le Racing en 1960. Cela dit, ce fut une oeuvre collective, et rendons hommage aussi, aux déséquilibres heureux de Lyon et Lorient. A elles deux, ces équipes ont marqué ou encaissé 229 buts. Propre.