Le HBC Nantes, retour sur un sacré champion
Le HBC Nantes a gagné la Coupe de France, samedi soir, en battant (37-32) Montpellier
L’armoire à trophées commence à avoir davantage d’allure au HBC Nantes. Le club nantais a remporté, samedi soir, son deuxième titre en s’imposant (37-32) en finale de la Coupe de France contre Montpellier à Paris. C’est le deuxième trophée, après la Coupe de la Ligue en 2015, pour un « H » qui est seulement dans l’élite depuis 2008. Samedi soir, les Nantais, qui ont réalisé une saison exceptionnelle (2es de LNH derrière Paris, quart de finaliste de la Ligue des champions et finaliste de la Coupe de la Ligue), ont brisé une série noire en finale. « On avait déjà perdu une Coupe de France, deux Coupes de la Ligue, deux Coupes d’Europe [par le passé], a confessé le coach Thierry Anti au micro de “Télénantes”. Personnellement, j’avais beaucoup de pression sur ce match. Je ne voulais pas la transmettre aux joueurs. Je voulais qu’ils prennent du plaisir et qu’ils jouent comme ils ont su le faire jusqu’ici. Gagner une Coupe de France, c’est remporter un autre trophée. C’est vraiment s’inscrire comme un club qui commence à compter un peu. Je suis très content pour la ville de Nantes, le club, pour les joueurs car ils se souviendront de ce moment-là et pour ma famille… C’est plus fort que la Coupe de la Ligue ! »
Une saison historique
O’Brian Nyateu, qui va rejoindre Nîmes cet été, achève son long périple nantais de manière exceptionnelle. « On finit la saison de la plus belle des manières, estime-t-il. Gagner la Coupe de France, c’est juste magique. On avait vraiment envie de ramener quelque chose à la maison, de nous récompenser nous-mêmes pour la saison qu’on a réalisée. » En 2015, lors du premier titre de l’histoire du club, le capitaine nantais Rock Feliho était déjà là. Ce succès majuscule de samedi a une plus grande saveur selon lui. « Gagner à Bercy une finale de Coupe de France, on en avait toujours rêvé, exulte le patron de la défense nantaise. On valide notre saison qui était déjà exceptionnelle. On avait 700 supporters qui étaient là, à nous pousser. Je n’ai pas de mots. Je suis juste hyper fier et soulagé pour mes potes car on a travaillé depuis juillet. On est enfin récompensés… » Et c’est un petit exploit, car Montpellier, privé néanmoins des trois internationaux Guigou, Grébille et Gérard (blessés), n’avait perdu qu’une seule de ses 14 précédentes finales en Coupe de France.