« On n’a jamais été à ce niveau ! »
Le président du « H » dresse le bilan d’une saison qui restera dans l’histoire du club
Pour sa der de la saison, le HBCN a frappé un grand coup à Paris, en s’imposant (37-38) jeudi. Un dernier succès qui symbolise à merveille l’année exceptionnelle réalisée par les Nantais (2es de LNH). Le président Gaël Pelletier fait le bilan.
Comment qualifiez-vous la saison de votre formation ?
C’est une saison aboutie, et soyons honnêtes, qui va au-delà de nos espérances. Il y avait une inquiétude à faire la Ligue des champions et, de fait, d’avoir une répétition de matchs. On se demandait comment les joueurs et nous, au niveau de l’organisation, on allait être en capacité à gérer ça. Tout s’est passé parfaitement bien (éliminés en 8es de finale de la Ligue des champions). Sur la scène française, hormis le PSG qui finit devant nous en championnat et qui nous bat en finale de la Coupe de la Ligue, on a gagné la finale de la Coupe de France, ce qui marque la saison de belle manière.
Cette saison restera dans l’histoire du club ?
Oui, car on n’a jamais été à ce niveau, à la fois sportivement et à la fois en terme de spectateurs. C’est la plus belle saison du « H » depuis sa création en 1953.
N’est-ce pas frustrant de se dire que le PSG est intouchable en championnat ?
Ce n’est pas ma vision. Je ne me dis pas qu’on ne pourra jamais aller chercher le titre. Je pense juste qu’il faudra faire une année exceptionnelle pour l’avoir. C’est vrai que nous, on n’alignera pas une saison sans défaite, chose que peut faire Paris… Mais, je ne pars pas vaincu en me disant que, tant que le PSG est là avec ses moyens, on sera obligatoirement derrière eux. Il y a neuf chances sur dix qu’on soit derrière eux, mais si un jour il y a la possibilité de jouer cette dixième chance, il faudra être là…
Votre histoire d’amour avec l’entraîneur Thierry Anti se poursuit depuis 2009. Comment expliquez-vous cette longévité ?
On a une bonne relation de travail. On a tous les deux du caractère, mais on l’exprime quand les choses ne vont pas comme on voudrait qu’elles aillent ou quand il y a des désaccords profonds sur des sujets. Je ne pense pas qu’on soit des caractériels. Avec Thierry, on n’a pas de désaccords profonds, on a la même conception d’un club. Le terrain c’est son affaire, et je ne suis pas intrusif sur ce sujet. La compétence [sportive], c’est lui et il l’a.