Nantais et Bordelais se quittent bons amis (1-1)
Les Canaris ont ramené un bon point de Bordeaux, dimanche
Au petit trot, les Nantais « tracent leur route dans cette Ligue 1 », comme le dit si bien leur capitaine, Léo Dubois. S’ils n’ont pas enchaîné une cinquième victoire consécutive, dimanche au Matmut Atlantique, avec ce match nul (1-1) face aux Girondins de Bordeaux, ils restent quand même dans le bon wagon du championnat.
De nouvelles ambitions ?
Comme le bon vin, le jeu nantais s’améliore de semaine en semaine. Toujours aussi accrocheurs et disciplinés, les joueurs de Claudio Ranieri n’ont finalement cédé dans cette rencontre que face au talent de l’un des meilleurs joueurs de Ligue 1, le Brésilien Malcom. « Bravo à lui, c’est un très fort joueur », reconnaît, admiratif, l’entraîneur italien. Mais les Canaris ont aussi montré qu’ils avaient des arguments. S’ils défendent « super bien », comme le souligne Jocelyn Gourvennec, les Jaune et Vert ont aussi effectué des progrès dans le jeu offensif, à l’image d’un Nakoulma, auteur de son premier but de la saison et omniprésent sur le front de l’attaque en Gironde. « Aujourd’hui, on a joué à la française et non à l’italienne », observe justement Claudio Ranieri. Les choses se mettent en place au fil des matchs, à en croire Léo Dubois : « On a toujours été ambitieux dans le jeu mais là, on commence à trouver des échanges, des redoublements de passes et des décalages. » Alors, après ce « bon point » pris à Bordeaux, le FC Nantes peut-il nourrir de nouvelles ambitions cette saison ? « On ne va pas commencer à faire les comptes. On est juste content de cette série qui se poursuit », admet le capitaine nantais. En effet, ça fait maintenant sept matchs sans défaite en Ligue 1 pour le FC Nantes. Une série qui « donne confiance » à Adrien Thomasson et à ses coéquipiers. Le milieu de terrain est persuadé que « ce nombre de points important va encore plus libérer l’équipe lors des prochaines rencontres ». Mais pas question pour autant de s’enflammer malgré ces bons résultats, car comme le rappelle Waldemar Kita, si « on finit dans les cinq ou six premiers, ce serait parfait. » Pour l’instant, c’est plutôt bien parti…