Catastrophe naturelle reconnue
C’était une demande de la mairie. Après les orages et les fortes intempéries qui avaient touché la cité des Ducs, le soir du 9 juillet, l’Etat vient de reconnaître l’état de catastrophe naturelle pour les villes de Nantes et de Carquefou, « au titre des inondations et coulées de boues ». L’arrêté, publié vendredi au Journal officiel, va permettre de faciliter l’indemnisation des habitants et entreprises dont les biens avaient été touchés lors de cet événement inhabituel. En dix jours, selon la ville, près de 120 particuliers s’étaient manifestés pour déclarer un sinistre. Près de 113 bâtiments publics avaient été touchés. La préfecture de LoireAtlantique appelle d’ailleurs les administrés concernés par le sinistre, et qui ne l’auraient pas encore fait, à se rapprocher de leur assureur dans les dix jours.
De lourds préjudices
Mi-juillet, la ville annonçait aussi avoir reçu des déclarations d’une centaine d’entreprises. « Notre salle avait été inondée, se rappelle par exemple Pierre Bazin, cogérant de Gym Ligne, rue Moquechien. Nous avons dû refaire tous les sols, le plafond, et changer tout l’électronique des machines, pour un préjudice d’environ 100 000 €. » Selon lui, la reconnaissance de catastrophe naturelle ne résoudra pas tout. « Cela va peut-être favoriser les délais de remboursement mais nous souhaiterions aussi être indemnisés pour notre perte d’activité de quarante jours et le préjudice en termes d’image », se désole le gérant.