Les maisons de ville s’arrachent
Tirés par une hausse de la demande, les prix des pavillons nantais flambent
Les professionnels de l’immobilier se frottent les mains. Voilà déjà près de deux ans que le nombre de transactions s’affiche en nette hausse dans la métropole nantaise. Quel est l’impact de ce dynamisme sur les prix ? « Ils augmentent mais de façon modérée. Les vendeurs sont plus raisonnables qu’il y a trois ou quatre ans », estime Jean-Charles Veyrac, délégué de la chambre des notaires de Loire-Atlantique. C’est moins vrai pour les maisons de ville (+10% depuis un an) car « les biens sont rares ». A Nantes, le prix médian d’un pavillon s’élève à 330 000 €. Il monte à 410 000 € dans le quartier Saint-Donatien et même à 445000 € à Hauts-PavésSaint-Félix. Les prix médians sont un peu moins élevés à Chantenay-SainteAnne (307 500 €) car les maisons y sont généralement assez petites. « Dans ce contexte, des quartiers populaires comme Dervallières-Zola ou DoulonBottière disposent de biens très recherchés », complète Jean-Charles Veyrac. Le quartier Nantes-sud est considéré comme « très intéressant » (prix de vente médian de 240 000 €).
Le sud-Loire moins cher
Compte tenu des tarifs, de nombreux acquéreurs de maison cherchent leur bonheur en première couronne. Ils seront peut-être refroidis par Sautron, Orvault, La Chapelle-sur-Erdre, Carquefou, Treillières ou Basse-Goulaine, les communes dont les prix de vente médians sont les plus élevés (de 272 000 € à 335 000 €). Pour de bonnes affaires sans trop s’éloigner de la villecentre, les notaires conseillent plutôt Rezé, Bouguenais, Saint-Sébastien, Les Sorinières, Bouaye ou Pont-SaintMartin. « Le nord-Loire est historiquement plus prisé que le sud. Mais c’est une tendance qui va s’inverser », parie Jean-Charles Veyrac.