Les ventes de Thermomix se portent bien
Les ventes du Thermomix en France, pilotées depuis Nantes, grimpent encore
Il y en a peut-être un exemplaire dans votre cuisine. Ou dans celle de votre belle-mère, votre collègue, ou votre voisin. Thermomix, ce robot qui coupe, mixe, cuit, et vous envoie même votre liste de courses, continue de tracer sa route. Il est la création de la marque allemande Vorwerk, qui a installé son siège social français à Nantes et emploie 200 personnes. A moyen terme, elle a l’ambition d’équiper une famille sur quatre. En 2016, en France, elle en a écoulé 285000 exemplaires (+11%)... Soit un achat toutes les deux minutes ! Malgré un prix très élevé (1269 €) et un mode de vente peu courant, la sauce prend. Premier ingrédient du succès, une toile très finement tissée. Si aucun magasin ne commercialise le fameux robot (sauf un à Paris, et c’est nouveau), tout fonctionne grâce aux 8 000 conseillers Thermomix, des utilisateurs si convaincus qu’ils se sont lancés dans l’aventure de vendeur indépendant, pilotés par des agences. « Ceux qui le font pour le plaisir peuvent gagner 300 € par mois, assure Bertrand Lengaigne, directeur de Thermomix France. Ça peut monter à 3 000 € à temps plein. » Le tout grâce à des réunions, les «escales gourmandes», que chaque nouvel utilisateur doit organiser chez lui, en présence d’amis... et du représentant Thermomix bien sûr. « Désormais, j’arrive à faire une vente à chaque coup, confie une conseillère chevronnée. Ça fait tellement plaisir de transmettre ce produit formidable dont je ne pourrais plus me passer ! »
Même les chefs l’utilisent
Plus qu’un objet, Thermomix se veut un « univers de services, pour être toujours là, au plus près du client ». En témoignent les plateformes de recettes, newsletter, magazines et invitations à des ateliers culinaires, parfois animés par des chefs comme Eric Guérin (qui malgré un contrat publicitaire assure qu’il utilise l’engin pour « les découpes et émulsions »). « Moi, j’en ai acheté deux, témoigne Eliane. J’ai mis le second dans ma maison de campagne, car même pour les soupes, je ne sais plus comment faire sans! »