Nantes et Lima font très mal à Monaco (1-0)
Les Canaris se sont offerts le champion de France Monaco, mercredi à la Beaujoire (1-0)
Il n’y a même pas eu engagement derrière. Le FCN s’est imposé (1-0) contre Monaco, mercredi, grâce à un but à la fin du temps additionnel de Lucas Lima. Un succès mérité pour des Canaris dominateurs, mais en panne d’efficacité… sauf à la dernière seconde. Nantes, cinquième, a enfin vaincu Monaco depuis son retour dans l’élite en 2013.
Une composition surprise. Claudio Ranieri cache toujours très bien son jeu. Au coup d’envoi, dans un 4-3-3, le technicien italien avait choisi d’aligner Bammou sur un côté, en soutien de Sala (à la place de Nakoulma sur le banc) et El-Ghanassy sur le côté droit du milieu de terrain. Le premier n’avait plus commencé une rencontre de L1 depuis le 12 août, le second depuis le 30 septembre. Ce choix de joueurs offensif n’a finalement pas eu l’effet
escompté. Surtout au regard de la piètre prestation du Belge, très brouillon et remplacé à la pause par Iloki, qui a apporté beaucoup plus de percussion. Les deux entrants en fin de match (Girotto et Lucas Lima) ont été décisifs. Le premier a obtenu le coup-franc qui a amené le but victorieux du second… VUne huitième victoire par un but
d’écart. C’est la marque de fabrique de ce FC Nantes version Ranieri. Contre Monaco, qui n’a de champion de France que l’étiquette et pas le jeu, le FC Nantes l’a encore emporté par un but d’écart, pour la huitième fois cette saison. Nantes aurait pourtant mérité ouvrir le score bien avant. Mais comme souvent, ils sont tombés sur un très bon gardien (tir de Thomasson à la 42e et de Dubois à la 67e) ou ont manqué de chance…, à l’image de cette tête de Diego Carlos sur la barre (83e). VUne joie plus intense que l’année dernière. A une journée près. Le 30 novembre 2016, lors d’une soirée aussi froide que celle de mercredi, les Canaris explosaient en plein vol devant leurs supporters face à Lyon (0-6). Une défaite mémorable qui précipitait le licenciement de René Girard quelques heures plus tard. Nantes était complètement aux abois, à la 19e place de la L1 et beaucoup d’observateurs imaginaient une relégation en L2. Mercredi soir, le contexte était plus calme et plus festif (environ 25 000 spectateurs). Sauf lors de l’avant-match et des cinq premières minutes de jeu durant lesquelles la Brigade Loire avait décrété une grève des encouragements pour dénoncer « l’acharnement des autorités à vouloir encadrer les déplacements » de fans.