« Le HBCN peut vraiment rêver... »
L’ex-sélectionneur des Bleus voit le « H » en bonne posture pour le Final Four
Sur la voie royale ? En s’imposant (24-32) dans la salle du Meshkov Brest en Biélorussie lors du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions samedi, le club nantais s’est ouvert les portes des quarts de finale. Reste à passer l’obstacle du match retour à la Trocardière, dimanche (17 h)… L’ex-sélectionneur des Bleus (1985-2001) Daniel Costantini ne se fait aucun souci pour le « H » et imagine même un avenir radieux pour les hommes de Thierry Anti dans la suite de la compétition.
Le club nantais est-il à l’abri d’une remontada ?
Il y en a eu par le passé, mais il y en a de moins en moins, car l’arbitrage n’est plus ce qu’il était… Il n’y a plus ces fameux traquenards. Maintenant, tout est télévisé. Tu peux remonter cinq ou six buts si tu es vraiment en chaleur, mais huit non ! Surtout vu la façon avec laquelle Nantes a construit sa victoire samedi dernier. Ça a été très progressif. Les Biélorusses ont pris un gros coup derrière la tête, ils doivent être au trente-sixième dessous. Je les avais vus pourtant assez brillants contre Paris [succès 29-28 en février], mais c’était une équipe parisienne pas très agressive, qui avait fait une revue d’effectif… Là, face à Nantes, ils n’ont pas existé.
Thierry Anti et ses hommes n’ont donc pas de souci à se faire…
Non. Pour peu que Dumoulin soit en plus dans le même état qu’à aller, c’est impossible. La défense de Nantes est une assurance tout risque. Même les parieurs les plus fous, ça m’étonnerait qu’ils mettent un dollar sur Brest.
Si on se projette, Nantes pourrait retrouver les Danois de Skjern en quart de finale…
Oui, contre toute attente. Les Danois ont fait le match de leur vie contre Veszprem (32-25). Je pense néanmoins qu’il ne faut pas enterrer les Hongrois. Dans leur salle, ils arrivent à faire des gros coups. Mais c’est vrai que là, les Nantais peuvent commencer à rêver au Final Four de Cologne. Il suffit que ça soit Skjern en quart… Attention, les Danois c’est tout ou rien.
Vous attendiez Nantes à ce niveau ?
Sincèrement, c’est inattendu. Surtout avec leur calendrier. Franchement, j’ai vu un Thierry Anti relax le week-end dernier en Biélorussie. A aucun moment il n’a eu à froncer les sourcils… (rires) Quand elle va récupérer David Balaguer [il est de retour], cette équipe va devenir hyper complète.