20 Minutes (Nantes)

L’Europe, ça sera a priori « non »

Le déclin actuel du FCN, huitième de Ligue 1, n’augure rien de bon pour la fin de saison

- David Phelippeau

Le FC Nantes cale au plus mauvais moment de la saison. Dans le money-time. A sept journées de la fin de l’exercice 2017-2018, les Canaris, qui n’avancent plus depuis plusieurs semaines, ont fini par reculer à la 8e place de L1. L’essoufflem­ent des hommes de Ranieri ne laisse augurer rien de bon pour la fin de saison. Pourquoi l’Europe, qui semblait être promise au FCN pour bon nombre d’observateu­rs il y a quelques semaines, s’est transformé­e en chimère ?

Parce que Nantes est la pire équipe actuelle du club des cinq en 2018.

A priori, ils sont cinq pour deux places potentiell­ement européenne­s (5e et 6e de L1). Montpellie­r, Rennes, Nice, Nantes et l’invité de dernière minute : Saint-Etienne. Les Stéphanois ont été « remis » dans la course à l’Europe, dimanche, en s’imposant (0-3) à… Nantes. Les Verts sont la formation la plus prolifique au niveau des points gagnés depuisele début de la phase retour (4e de L1). Rennes est 5e, Montpellie­r 7e et Nice 8 . Les Canaris, qui auront néanmoins la chance de recevoir Rennes puis Montpellie­r avant le gong, sont à la traîne, avec une 14e place obtenue avec seulement deux succès en douze rencontres.

Parce que la réussite insolente est devenue indolente en 2018.

« On n’a plus la réussite qu’on avait en première partie de saison. » Chaque week-end, ou presque, les Canaris répètent ce constat d’échec. Sur les cinq premiers mois, le taux de réussite offensif sur beaucoup de matchs frisait parfois les 100 %. Personne n’a oublié ce but ultra-chanceux de Touré, contre Guingamp (2-1), entre les jambes de du gardien de but breton. Il résume à lui seul l’insolente réussite nantaise du début de saison. D’août à mi-décembre, les hommes de Ranieri ont obtenu dix victoires par un but d’écart.

Parce que certains dossiers pourraient polluer la fin de saison.

Certains joueurs (Diego Carlos, Lima, Rongier, Nakoulma, Sala, encore sous contrat, et Thomasson, Iloki et Dubois, en fin de contrat) ont de grandes chances de partir. Même si les footballeu­rs affirment toujours être focalisés sur la saison actuelle, l’incertitud­e quant à leur avenir, les sollicitat­ions d’autres clubs… polluent les esprits et peuvent avoir une influence sur le rendement individuel et collectif. L’avenir de Ranieri est aussi en questions. Ce chantier estival à venir pèse déjà dans les têtes de tous les Jaune et Vert.

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Le FC Nantes, à l’image de Lima et Sala, est à terre mais pas encore KO...

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