La Nasa séduite par leur appli
La start-up nantaise VR2Planets a été invitée par la Nasa à présenter VR2Mars, avant le lancement de la mission spatiale InSight
« Vous êtes la fierté de la nation. » C’est par ces mots que le président de la République, Emmanuel Macron, avait qualifié le travail de la start-up nantaise VR2Planets lors du Salon du Bourget (Paris) en juin. Cette entreprise, créée en 2016 par François Civet, compte aujourd’hui trois salariés spécialisés dans le traitement des données d’imagerie planétaire et développe des applis immersives à travers la réalité virtuelle.
Bluffant et dépaysant
De leur travail est née VR2Mars. Cette application a d’ailleurs fait parler d’elle Outre-Atlantique. La Nasa a été séduite par le réalisme et la précision des détails de la planète rouge offerts par l’application VR2Mars. « Lors du congrès annuel de l’American Geophysical Union à Nouvelle Orléans (décembre 2017), nous occupions le stand du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), explique François Civet, le PDG de VR2Planets. La réalité virtuelle a séduit énormément de monde, à tel point que la Nasa nous a demandé de présenter notre application [les 3 et 4 mai] avant le lancement d’InSight sur la planète Mars [le 5 mai]. » Il faut dire que VR2Mars est une application totalement bluffante. En portant un casque de réalité virtuelle, l’utilisateur est plongé dans le corps d’un explorateur et se retrouve sur la planète Mars en une fraction de seconde. Des images réelles récoltées par des sondes en orbite et au sol, ont été modélisées par l’entreprise VR2Planets en version 3D. L’utilisateur devient alors explorateur et acteur de l’exploration martienne. Un dépaysement total encore jamais vu qui offre déjà une réussite à la start-up nantaise. Sa cote pourrait d’ailleurs très vite grimper lors de son exposition à la Nasa. « C’est une grande chance de pouvoir aller là-bas. Etre invité est un privilège. Notre venue a pour but de montrer notre application au grand public, aux managers de la Nasa et aux directeurs d’agences spatiales présents. Nous ne fermons pour autant pas la porte à une collaboration internationale », glisse le directeur d’une start-up qui continue de garder les pieds sur Terre…