Les examens ont lieu sous tension
Université
Malgré les menaces de blocages des étudiants opposés à la loi ORE, les examens du second semestre se déroulent bien à l’université de Nantes. Mais l’ambiance est tendue à la halle de la Trocardière où une partie des épreuves ont été délocalisées. Les étudiants convoqués entrent sous la protection de la police, laquelle fait face aux protestations des étudiants pro-blocus. Des heurts sont survenus. Outrés par la présence des forces de l’ordre, ou simplement perturbés par ce contexte peu propice à la concentration, de nombreux candidats ont décidé de boycotter les examens ou de rendre copie blanche. Le président de l’université, lui, a justifié le recours à la police dans une lettre adressée mardi aux étudiants. « Chacun est libre de manifester pacifiquement. Chacun est libre de composer ou non. Nous devons garantir à chacun la liberté de son choix », explique Olivier Laboux. Il assure que la notation tiendra compte du contexte. « Nous avons bien conscience que les conditions actuelles ne sont pas optimales, mais elles ne sont malheureusement pas de notre fait. Je tiens à vous assurer que nous faisons tout notre possible pour les améliorer. Au vu de la situation, je demanderai aux jurys d’examen de faire preuve de bienveillance. »
« Je demande aux jurys de faire preuve de bienveillance. » Olivier Laboux, président de l’université