Révolution tranquille pour le périscolaire
C’est l’une des principales nouveautés de la rentrée pour les élèves des 113 écoles publiques nantaises. Mais il ne sera pas très spectaculaire. Après trente-cinq années de collaboration avec l’association Nantes Accueil Périscolaire (NAP), la mairie de Nantes a confié la gestion des heures périscolaires à un nouvel opérateur : Léo-Lagrange. L’association d’éducation populaire n’est pas une néophyte puisqu’elle gère déjà près de 250 sites périscolaires en France. Pour les familles, pas de bouleversement puisque les horaires, les tarifs et l’organisation n’évoluent pas. Les 780 salariés de NAP (dont environ 650 animateurs) ont également été transférés à LéoLagrange. Le projet éducatif, lui, devrait changer petit à petit. L’offre sera notamment renforcée pour les écoles des quartiers en réseau d’éducation prioritaire. Les parents devraient également être davantage associés au projet. Léo-Lagrange pourra s’appuyer sur les expériences et outils de son réseau national.
Rats, gale, abris de fortune… Expulsé par la police en juillet, réinstallé peu après, le campement du square Daviais, à Nantes, héberge encore quelque 450 réfugiés soudanais et érythréens dans des conditions spartiates. « C’est une situation inextricable », assure la préfète de région Nicole Klein. On n’a aucune possibilité d’hébergement. Le dispositif est complètement