Filmer pour « avoir le pouvoir » sur sa victime ou dénoncer l’agression?
vidéos, alors qu’elles constituent un élément de preuve accablant? Pour Sophie Baron-Laforêt, présidente de l’Association française de criminologie, l’individu «veut montrer qu’il a le pouvoir» sur la victime, celui qui se trouve derrière la caméra, le « spectateur », veut participer « par procuration ». Du voyeurisme ? Pas forcément. « La personne qui filme peut le faire car elle n’a pas envie que les choses continuent de se passer ainsi. C’est une façon de dire que l’on ne supporte pas ce qu’il s’est passé.» Reste que, selon le Code pénal, filmer des actes de violences vous rend complice des auteurs, même si vous n’avez aucun lien avec eux. Le « témoin » encourt donc la même peine que l’agresseur. Et il risque une peine supplémentaire de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende s’il diffuse la vidéo. Néanmoins, dans deux cas, cette loi ne s’applique pas. Si l’enregistrement «résulte de l’exercice normal d’une profession ayant pour objet d’informer», ce qui protège les journalistes, ou si les faits sont filmés afin «de servir de preuve en justice».
L’expert du monde arabe et musulman Antoine Sfeir est mort.
Le journaliste et politologue franco-libanais Antoine Sfeir, spécialiste du monde arabe et musulman, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, à 70 ans. La disparition du fondateur des Cahiers de l’Orient a suscité un grand nombre de réactions élogieuses dans le monde médiatique et politique, à droite comme à gauche.
Près de 200 000 personnes ont besoin d’aide en Indonésie.
Les enterrements des victimes du tsunami sur l’île indonésienne des Célèbes (au moins 844 morts) ont commencé lundi. L’ONU a estimé que 191 000 personnes avaient besoin d’aide humanitaire. Les trois Français portés disparus ont été retrouvés sains et saufs.