Au Parc des Princes, Angel Di Maria sauve in extremis un PSG bien mal embarqué contre Naples (2-2), en Ligue des champions
Football Malmenés, mercredi au Parc, les Parisiens ont arraché le nul en toute fin de partie (2-2), grâce à l’Argentin
Paris va-t-il passer les poules de la C1 ? Incongrue il y a encore un mois, la question se pose sérieusement, même si une frappe venue d’ailleurs de Di Maria a sauvé les Parisiens face à Naples dans les arrêts de jeu (2-2), mercredi au Parc. Dans le même temps, Liverpool n’a pas fait de détails face à Belgrade (4-0). Le PSG ne devra absolument pas perdre en Italie dans quinze jours.
› La masterclass du Napoli. La dernière fois qu’Ancelotti avait visité le Parc, il avait fait un peu de peine avec son Bayern. L’Italien était reparti avec une défaite, qui lui avait coûté son job. C’est donc avec un certain plaisir, quelque part, qu’on a retrouvé le Mister conquérant de l’époque parisienne. Son Naples doit beaucoup à Sarri, mais la façon dont les Italiens ont confisqué le ballon en milieu de première mi-temps, conclu d’un but malicieux d’Insigne (28e), a rappelé parfois la balade du Real dans ces mêmes lieux la saison passée.
› La réaction de Tuchel. Désireux de se mettre au niveau du banc d’en face, Tuchel a constaté que son milieu de terrain prenait l’eau. L’Allemand est donc passé en 3-4-3 après le repos, et on a enfin vu autre chose que le projet exploit de Neymar ou l’ouverture pour Mbappé qui rate ou qui marque. Dommage que ça n’ait duré qu’un quart d’heure, parce que cela a suffi au PSG pour égaliser sur un centre contré de Meunier.
› Le spectre de la Ligue Europa. La lulu miraculeuse d’ Angelito dans les arrêts de jeu change tout. Le PSG était dans une mouise du diable, condamné à gagner en Italie pour survivre, et le voilà dans la roue de Liverpool et de son adversaire du soir. Cela dit, au vu de ses insuffisances collectives, il n’est pas à l’abri de finir en Ligue Europa. Une issue qui devrait provoquer force ricanement à droite à gauche, mais après tout, Paris régresse en C1 depuis trois ans, et l’Atlético était bien content de remporter la consolante en mai dernier.