Le projet d’accord fait vaciller May
La Première ministre britannique a défendu bec et ongles, jeudi, son projet d’accord de divorce avec l’Union européenne. «Je crois, avec chaque fibre de mon être, que le chemin que j’ai suivi est le meilleur pour mon pays», a déclaré Theresa May devant la presse en fin de journée, assurant agir dans « l’intérêt national». Mais, outre l’hostilité prévisible de l’opposition, la cheffe du gouvernement est en butte à celle de bon nombre de députés de son propre parti, dont plusieurs tentent d’organiser un vote de défiance qui lui ferait perdre le pouvoir.
Alors que, mercredi soir, Theresa May se targuait d’avoir obtenu le soutien de son cabinet, les démissions se sont multipliées jeudi. Ces démissions ont ragaillardi les partisans d’un second référendum sur le Brexit, une idée qui gagne du terrain et séduit naturellement les europhiles. «Le gouvernement est en plein chaos», a déclaré le leader de l’opposition travailliste Jeremy Corbyn, résumant le sentiment général.
En prison, Michel Fourniret écrit « machinalement » et lit beaucoup pour passer le temps. Gogol et Dostoïevski notamment. S’il se qualifie lui-même de « bouseux ardennais » et de « sale type », il n’en maîtrise pas moins la langue française.
Jeudi, il en a utilisé toutes les subtilités pour éviter de faire la moindre révélation à la cour d’assises des Yvelines