De nouveau bien plus Serin
Le demi de mêlée de l’UBB est de retour au premier plan avec le XV de France
Jusqu’à maintenant, Baptiste Serin suit la parfaite trajectoire du jeune sportif français talentueux et prometteur. Cet athlète que l’on porte très rapidement aux nues, avant de le descendre tout aussi vite à la première contre-performance. Et quand on connaît les résultats du XV de France depuis sa première sélection en juin 2016…
Un nouveau rôle de buteur
Pourtant, à l’image de sa chistera face aux All Blacks qui a fait le tour du monde, « au début, tout allait bien, je jouais que sur mon insouciance et je ne calculais rien », se rappelle le garçon. Mais, comme pour les politiques, l’état de grâce ne dure jamais longtemps dans le sport de haut niveau. « Très vite, on m’a reproché d’être trop feu follet et pas assez stratégique », ajoute-t-il. Le french flair, très peu pour le rugby moderne. Et puis, il y a aussi « ces gens, ces clubs qui t’approchent, te font tourner la tête. C’est vraiment une période difficile à gérer quand tu es très jeune. », explique-t-il. Petit à petit, il a perdu sa place en équipe de France et a moins joué avec l’Union Bordeaux-Bègles, car il fait notamment partie des joueurs protégés par sa fédération. Un paradoxe. Baptiste Serin mange alors son pain noir. En famille, comme toujours. Il invite à sa table un préparateur mental pour retrouver l’appétit. En juin dernier, il est de la tournée en Nouvelle-Zélande, même s’il n’est pas le choix numéro 1. Il faut attendre cette saison pour le voir revenir à son meilleur niveau : « Je pense assumer un peu plus les responsabilités que l’on me donne. J’ai gagné en maturité et en confiance. J’ai grandi. » De nouveau indispensable à l’UBB, il a encore étoffé sa palette. Le demi de mêlée international de 24 ans est cette saison le meilleur buteur du Top 14. Face à l’Afrique du Sud, il a rendu une copie presque parfaite (5 sur 6). Un atout de plus dans la course à la Coupe du monde car, à son poste, la concurrence est extrême avec Parra, Dupont, Couilloud ou encore Machenaud. Toutes les opportunités sont donc bonnes à saisir, comme samedi face à l’Argentine, pour espérer voir le Japon en juin. Car la rechute peut vite arriver… Et pour le coup, Baptiste Serin est prévenu.
Les Herbiers en Coupe de France.
Alors que les clubs de L2 entrent en lice, le finaliste de la saison passée, qui évolue en National 2, affrontera Chauvigny, qui joue un échelon en dessous. Match de ce 7e tour dimanche (14 h 30) au stade Massabielle.
Roucayrol bientôt au sec.
Après son chavirage, le skipper né à Nantes devrait être pris en charge dans la nuit de jeudi à vendredi par un autre concurrent, Pierre Antoine. Il montera ensuite à bord d’un remorqueur pour aller récupérer son trimaran Arkema.
Le VBN veut se relancer.
Après deux défaites d’affilée à l’extérieur, les volleyeuses nantaises, sixièmes de Ligue A féminine, affrontent Mougins (7e), au gymnase Mangin Beaulieu, ce vendredi (20 h 30).