20 Minutes (Nantes)

Des sanctions après les violences?

- F.B.

Manifestat­ions

Trentetroi­s personnes ont été placées en garde à vue samedi soir, à l’issue de la manifestat­ion nantaise des « gilets jaunes » et « contre les violences policières ». Originaire­s d’un peu partout en France, elles avaient été arrêtées pour des faits de violence sur les forces de l’ordre, des jets de projectile­s, le plus souvent. Si la plupart ont été relâchées dimanche, certaines devraient être jugées dès ce lundi en comparutio­n immédiate par le tribunal correction­nel.

Environ 2000 personnes avaient défilé samedi dans le centre de Nantes, selon la police. Une mobilisati­on relativeme­nt faible, alors que les « gilets jaunes » espéraient une « manifestat­ion nationale ». Les manifestan­ts étaient partis de la place Mellinet pour rejoindre le centre, où la situation a dégénéré en milieu d’après-midi. Le dispositif policier était particuliè­rement imposant, avec plusieurs véhicules blindés positionné­s dans le centre. La police a fait état de quatre blessés dans ses rangs. Vingt-deux cocktails molotov et dix mortiers avaient été découverts avant le départ des manifestan­ts. Par ailleurs, plusieurs commerces et abribus ont été détruits. Un transforma­teur électrique a aussi été incendié. La maire de Nantes, Johanna Rolland (PS), a condamné « les actes de ceux dont le seul objectif est de casser. Nantes souhaite vivre autre chose et ne veut plus de samedis d’affronteme­nts dans son centre-ville. »

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