20 Minutes (Nantes)

Face à Dijon (1-0), la victoire nantaise a pour nom «Blas»

Les Canaris l’ont encore emporté (1-0) dimanche, face à Dijon cette fois

- David Phelippeau

Comme un air de déjà-vu. Dimanche, à la Beaujoire, le FC Nantes s’est imposé pour la huitième fois sur la plus petite des marges contre Dijon. Un succès (1-0) mérité, mais qui a été très long à se dessiner pour des Canaris (6es), qui font le yo-yo au classement week-end après week-end dans une Ligue 1 très resserrée entre la 3e et la 15e place.

«On reste nerveux»

Dominateur­s, les Nantais ont souvent manqué de justesse face au cadre, à l’instar de Moses Simon, souvent intenable sur son côté, mais maladroit devant la cage (15e, 34e et 54e). C’est finalement Ludovic Blas, qui commence à trouver son rythme de croisière (impliqué dans 4 des 6 derniers buts des Canaris en Ligue 1 avec 3 réalisatio­ns, 1 passe décisive) avec Nantes, qui a libéré la Beaujoire. Mais, la réalisatio­n de l’ancien Guingampai­s n’a en revanche pas délivré les supporters de l’angoisse d’un retour d’un Dijon, pourtant bien inoffensif.

«On reste nerveux tant qu’on ne concrétise pas nos occasions, concède le coach nantais Christian Gourcuff. Dans les dernières minutes, c’est toujours le même scénario, l’adversaire jette ses dernières forces, et à 1-0 seulement, tout peut arriver. Après avoir autant dominé et s’être créé autant d’occasions, ça rend encore plus nerveux…» Dans le temps additionne­l, la panique dans la défense nantaise est venue pimenter une fin d’une rencontre assez terne.

Comme contre Toulouse (2-1) il y a une semaine, les Canaris ne creusent jamais un écart suffisant pour s’offrir des fins de match sereines. « Je préférerai­s qu’on ait plus de marge pour être plus tranquille en fin de match, reconnaît Dennis Appiah. Notre progressio­n passe par là, par marquer plusieurs buts et gagner avec plus d’un but d’écart. Mais, le foot, c’est marquer un plus de but que l’adversaire.»

Un credo défendu par Claudio Ranieri lors de la saison 2017-2018, durant laquelle le FCN avait empoché dix victoires par un seul but d’écart à la trêve… Le parallèle est troublant. «La philosophi­e des coachs est différente donc c’est différent », coupe Touré, sans développer vraiment davantage. «Je pense que si on se rassure d’ici la trêve [encore deux matchs à Nîmes et contre Angers en L1], on verra un visage plus serein et une qualité de jeu supérieure.»

On ne peut en revanche que souhaiter au FCN que le parallèle avec l’ère Ranieri s’arrête à la trêve car après celle-ci, les Canaris n’avaient gagné que quatre fois pour finir à une décevante 9e place.

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Ludovic Blas a encore marqué.

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