Des villes de LoireAtlantique en passe de basculer?
Le scrutin s’annonce ouvert à Nantes et dans plusieurs autres villes
Pas moins de 1,19 million d’électeurs sont appelés aux urnes dimanche en Loire-Atlantique pour le premier tour. Nantes concentrera évidemment tous les regards. D’abord, parce que pas moins de neuf candidatures ont été déposées (une de moins qu’en 2014), dont six portées par des femmes. Ensuite parce que le scrutin s’annonce particulièrement indécis. Aucun sondage n’est en effet venu donner la tendance. Elue en 2014 Johanna Rolland (PS) brigue sa réélection dans une municipalité ancrée à gauche depuis l’arrivée d’un certain Jean-Marc Ayrault, il y a trente et un ans. Elle trouvera face à elle Laurence Garnier (LR) défaite au second tour il y a six ans, (56,2% contre 43,7 %). Portées par leurs bons résultats aux élections européennes, Julie Laernoes (EELV) et Valérie Oppelt (LREM) sont confiantes en leurs chances. Le RN d’Éléonore Revel espère faire son entrée au conseil municipal. Il faudra aussi compter sur la liste citoyenne Nantes en commun de Margot Medkour soutenue par La France insoumise. Sans oublier Lutte ouvrière (Nicolas Bazille),
le NPA (Riwan Chami) et l’UPR (Hugo Sonnier). La campagne aura été marquée par les débats autour de l’insécurité et l’évolution de la police municipale. Mais le développement des transports en commun et du vélo a également divisé les candidats, de même que l’attractivité croissante de la Cité des ducs.
En dehors de Nantes, le scrutin s’annonce serré dans plusieurs villes du département. En particulier SaintNazaire et Rezé, où les maires PS sortants sont isolés, Orvault, où la majorité de droite est divisée, Bouguenais, où la gauche pourrait perdre la mairie, ou même La Baule, où la succession d’Yves Métaireau s’annonce plus ouverte que jamais.