Le plus dur commence pour Péchalat
Pour la transparence et la limpidité, il faudra attendre encore un peu. La Fédération française des sports de glace (FFSG), encore traumatisée par les révélations de violences sexuelles et la démission de Didier Gailhaguet, a élu Nathalie Péchalat comme nouvelle présidente, samedi. Un scrutin qui s’est déroulé dans la plus grande confusion, entre le retrait de dernière minute de deux candidats (MarieCalixte et Boyer-Gibaud) et l’absence d’un troisième (Jouanny) qui entendait protester contre sa tenue en raison du coronavirus. Résultat, il ne restait plus que l’ancienne danseuse sur glace, même si Gilles Jouanny n’était pas vraiment hors course. Péchalat a été élue à la majorité absolue dès le 1er tour, avec 504 voix sur 872 possibles, mais 154 bulletins blancs et 42 nuls ont tout de même été enregistrés. Une belle pagaille qui a inspiré ceux qui critiquaient depuis plusieurs semaines cette élection et sa grande favorite. « Si Didier Gailhaguet avait été là, ça se serait passé exactement comme ça», a ainsi soupiré Gwendal Peizerat, ex-futur candidat, dans L’Equipe. « On est habitué avec la FFSG malheureusement, on a tous les jours son lot de surprises », a simplement déclaré la nouvelle présidente lors d’un point presse. Elle sait en tout cas qu’elle va avoir beaucoup de travail pour redorer l’image de sa fédération et convaincre son monde. « Je ne minimise pas l’ampleur de la tâche qui m’incombe, a-t-elle indiqué. On va tout faire pour se reconstruire tous ensemble. Je ne souhaite pas couper les têtes de tout le monde. A l’intérieur de cette fédération, il y a des compétences qui méritent d’être gardées, des projets poursuivis. »