« Je peux et je veux aider la recherche »
Des volontaires pour tester des vaccins anti-Covid-19 expliquent à «20 Minutes» leurs motivations.
Ils vont aider la science. Ces femmes et ces hommes, jeunes et moins jeunes, en parfaite santé ou malades chroniques, ont en commun d’être lecteurs et lectrices de 20 Minutes et de s’être portés volontaires pour tester des vaccins anti-Covid-19. Ils ont répondu à l’appel de l’Inserm*, qui recherche 25 000 participants pour des essais cliniques. Pourquoi le font-ils ?
Faute de vaccin ou de traitement, il nous faut apprendre à vivre avec le virus. Mais Ivan, 24 ans, n’a «aucune envie de vivre indéfiniment avec un masque, alors autant faire avancer les choses pour s’en débarrasser le plus tôt possible ». « Je veux tester ce vaccin au plus vite pour que cette pandémie s’arrête, abonde Marta, 31 ans. J’ai envie de pouvoir sortir voir mes amis sans contraintes, déjeuner en famille et prendre à nouveau mes proches dans mes bras.»
« Ce vaccin, c’est un outil de prévention pour les personnes âgées ou à la santé fragile, estime Muriel, 27 ans, qui a des personnes à risque dans son entourage. Je suis en bonne santé, donc je peux et je veux aider la recherche pour leur éviter cette maladie. » Cette démarche citoyenne, certains l’entreprennent à un âge plus avancé, à l’instar de Laurianne, sexagénaire et diabétique : «La défiance vis-à-vis des vaccins empire, mais la science doit prévaloir. C’est un effort collectif et un risque à prendre pour le bien commun.»
Amar, médecin de 78 ans, considère que «participer à cette étude est un devoir, d’autant que, à mon âge, j’ai un profil recherché par l’Inserm». Odessa, elle, «côtoie le Covid-19 chaque jour, en réalisant les dépistages d’urgence pour les patients les plus atteints, explique la jeune femme de 26 ans. Me porter volontaire, je le fais pour moi, mais avant tout pour les autres. »
«Je veux prendre à nouveau mes proches dans les bras.» Marta, 31 ans