Les slackliners trouvent leur équilibre en intérieur
Le Club alpin de Nice propose un perfectionnement indoor
D’abord, il a fallu tendre les sangles. Dans le gymnase de Valrose, à Nice, pas d’arbres ou de rochers pour arrimer le matériel. « Nous avons équipé la salle en plots en béton et en attaches certifiées par la fédération », explique Romain Schempf, responsable de cette activité qui consiste à cheminer sur une sangle. Les quatre lignes bien en place, la première séance de slackline indoor du club alpin Nice-Mercantour peut débuter. « Les genoux fléchis, les épaules souples et le dos droit ! » Romain donne ses derniers conseils à Hélène.
Sans oiseaux et sans vent
La Niçoise met les deux pieds sur cette sangle souple pour la première fois. La slack tremble, Hélène étend ses bras pour trouver l’équilibre, mais rien n’y fait. Elle tombe vingt centimètres plus bas, sur le matelas qui recouvre le parquet de la salle. « Jeune, je marchais sur un fil et je faisais de l’acrobatie, explique-t-elle. Mais là, c’est beaucoup plus difficile. La corde bouge. » Hélène retente sa chance.
« J’ai vu des vidéos de slackliners tournées dans la forêt et la montagne, ça m’a donné envie d’essayer. » Stéphane saute sur une autre slack. Pas après pas, il avance et arrive à l’autre extrémité du gymnase. « En intérieur, ça n’a rien à voir. Il n’y a pas les oiseaux et le vent, regrette cet informaticien qui a débuté il y a trois ans. Mais il reste l’essentiel : le challenge et les rencontres qu’offre la discipline. » Dans la salle, six slacks peuvent être installées pour s’initier ou se perfectionner... au chaud.
Chaque lundi au gymnase de Valrose, à 20 h 30.