Les transports de nuit poursuivent bien leur route
Malgré le maintien des horaires, le PS veut une offre plus riche
Le 14 octobre, le syndicat alertait les usagers. Dans une pétition, l’Unsa-Régie Lignes d’Azur dénonçait un projet « de suppression des transports urbains la nuit », à Nice. Limités à 23h10, au lieu de 0h10 à 1 h 10 aujourd’hui, selon les trajets. Le président de la métropole Christian Estrosi (LR) annonçait, dans la foulée, l’ouverture de « négociations ». Jeudi, la collectivité a finalement choisi le statu quo.
« Enjeux économiques »
« Nous avons étudié les chiffres de fréquentation et pris avis auprès des comités de quartier. Au vu de cette analyse, nous avons décidé de maintenir le service à l’identique, fait-elle savoir. Nous avons constaté que, lors du tout dernier passage du tramway de nuit, la rame est quasiment vide. » Au contraire, le PS local aimerait une offre plus étoffée, « pour des enjeux économique, touristique, culturel et universitaire ». « On est loin de ce que proposent certaines grandes villes françaises ou européennes, notamment en fin de semaine », pointe l’élu Patrick Allemand. Ce vendredi, en conseil métropolitain, son groupe déposera un « voeu » pour « l’amélioration du dispositif nocturne du transport collectif à Nice », établi sur trois services : Nocteasy, Noctintense et Noctiligne. Le premier concernerait les jours de semaine avec la circulation, en plus du tram, de six à huit lignes de bus (contre cinq actuellement) jusqu’à 0h30. Le deuxième entrerait en action du jeudi au samedi et « pendant les périodes de haute saison touristique », avec des rotations jusqu’à 2 h ou 2 h 30 du matin. Pour le dernier, les socialistes ont imaginé l’ouverture d’une nouvelle ligne qui roulerait « jusqu’à la reprise du réseau normal au petit matin » entre le port, la vieille ville et la Prom’. Cet ensemble de mesures apparaît « financièrement possible » pour le groupe « Un autre avenir pour la métropole ».