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Des poursuites contre la mairie ou l’Etat avant Noël ?
Elles cherchent des responsables. Et visent la mairie et l’État à travers leur dispositif de sécurité... qui avait fait polémique. Après l’attentat du 14 juillet, neuf plaintes déposées notamment par des familles de victimes étaient arrivées sur le bureau du procureur de la République de Nice. Cinq mois après, 20 Minutes fait le point.
Où en sont les investigations ?
« Les recherches matérielles sont terminées. On en est aux analyses des textes, a annoncé le procureur, lundi. C’est-à-dire qu’on vérifie s’il y a eu une imprudence délibérée par rapport aux obligations. » Jean-Michel Prêtre annoncera des poursuites ou le classement sans suite de ces plaintes « avant Noël ».
Sur quoi porte l’enquête ? Pas sur l’attentat en lui-même (instruit par le parquet antiterroriste de Paris). Mais bien sûr le dispositif de sécurité qui encadrait la Prom’party, la manifestation organisée sur la promenade des Anglais lorsque le camion a traversé la foule. L’IGPN a jugé dans un rapport, fin juillet, que ce dispositif « n’était pas sous-dimensionné ». « On va chercher à savoir si ce risque de voir surgir un camion bélier pouvait être pris en charge par les organisateurs ou non, explique encore le procureur. Y avait-il plus ou moins de risques à Nice que dans d’autres villes [qui célébraient aussi la fête nationale] ce soir-là ? »
Qui était en charge du dispositif ?
Au-delà de 10 000 spectateurs, dans une manifestation ouverte, l’Etat fait des préconisations à l’organisateur, ici la ville. « C’est donc plutôt une co-responsabilité », selon Jean-Michel Prêtre.
Si les plaintes sont classées, quels recours auront les plaignants ?
Si leur saisie pénale ne faisait pas l’objet de poursuites décidées par le parquet, ils pourraient directement faire examiner leur demande par un juge via une citation directe. Déposer plainte au civil ou bien saisir le tribunal administratif.