20 Minutes (Nice)

Contre Paris, Nice a cru à l’exploit (2-2), mais garde son fauteuil de leader

Après avoir mené 0-2, le Gym a concédé le nul au Parc

- William Pereira

C’était le match qu’il ne fallait pas perdre pour Paris. Celui qu’il fallait gagner, même, pour revenir à une longueur de l’OGC Nice et ne pas plonger dans une crise qui mettrait le club dans une position très inconforta­ble. Le PSG a pris le parti de se placer entre les deux scénarios en remontant deux buts presque miraculeus­ement sur sa pelouse (2-2).

Descente en enfer et retour au purgatoire.

Pour commencer, Paris a fait du Paris. Dominateur­s et intéressan­ts dans le jeu, les locaux ont comme à leur habitude joué de maladresse au moment de conclure. A la pause, le PSG comptabili­sait dix frappes et Nice, deux. Le score à cet instant ? 2-0 pour le Gym. Mal payés, les champions de France sont ressortis des vestiaires avec toute la rage du monde et surtout plus de froideur. Bien aidé par Cardinale, Cavani n’a eu besoin que d’un quart d’heure pour planter son doublé et sauver les meubles.

Et sinon, Areola, c’est pour quand les arrêts ?

Il doit commencer à s’impatiente­r sur le banc, Kevin Trapp. Relégué au rang de remplaçant pour moins que ça, le portier allemand se pose sans doute les mêmes questions que nous au sujet d’Areola, encore incapable de sortir un arrêt décisif de la partie. S’il semble difficile de lui en vouloir sur l’ouverture du score, on en attendait quand même un peu plus de sa part sur l’action du break niçois. A priori, on peut toujours attendre…

La crise n’est pas là, mais elle rôde…

Cavani a-t-il sauvé la tête d’Emery en marquant deux nouveaux buts ce soir ? On ne le saura sans doute jamais. En revanche, il a sûrement remis à un peu plus tard le scénario d’une grave crise au sein du vestiaire parisien. Mais tout n’est pas rose, au contraire. Paris compte toujours quatre points de retard sur le leader de L1, alors que la fin de la phase aller approche, et reste sur une série de trois matchs sans victoire. On le savait, mais c’est encore plus vrai aujourd’hui : le soleil brille moins à Paris qu’à Nice.

Malgré le doublé de Cavani, le PSG reste sur une série de trois matchs sans victoire.

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Boscagli et Nice ont poussé le PSG de Di Maria dans ses retranchem­ents.

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