Diego Luna : «Je regrette qu’il n’y ait pas de suite»
« Rogue One : A Star Wars Story », dans lequel il joue, sort le 14 décembre
Il en rêvait et Gareth Edwards a exaucé son souhait. Diego Luna est entré dans la saga « Star Wars » par la grande porte. Il est l’un des héros de Rogue One : A Star Wars Story qui sort en salles le 14 décembre. L’acteur mexicain y incarne Cassian Andor, commandant rebelle qui prête main-forte à Jyn Erso (Felicity Jones), héroïne déterminée à combattre l’Empire. Dans les locaux de Lucasfilm, à San Francisco, le comédien trentenaire a reçu la presse pour évoquer sa passion pour la saga.
Comment vous êtes-vous initié à « Star Wars » ?
J’ai découvert la première trilogie quand j’étais enfant, au Mexique. Mes copains et moi, nous imaginions dans la peau des héros. J’avais un faible pour Han Solo et sa façon désinvolte de se comporter. Il représentait tout ce que j’aurais aimé être quand j’avais 12 ans.
Trouvez-vous que votre personnage ressemble à Han Solo ?
Il y a des similitudes dans le côté « mauvais garçon au grand coeur », mais je ne suis pas aussi séduisant que Harrison Ford. Le film de Gareth Edwards est très différent de ceux des années 1970-1980. Les temps ont changé, et Rogue One est un reflet du monde actuel, plus violent que celui que décrivait George Lucas dans Un nouvel espoir.
Le tournage a-t-il été rude ?
Extrêmement ! Gareth Edwards tenait à nous mettre dans la peau de vrais guerriers et ne nous a pas ménagés. Il voulait que nous atteignions un niveau d’épuisement et de hargne digne des soldats que nous incarnons et que la solidarité qui en découle soit perceptible par le spectateur.
Vous avez donc concrétisé un rêve d’enfant en participant à la saga ?
Absolument. J’essaye de le partager avec mon fils de 11 ans et ma fille de 8 ans. Ils ont fini par se laisser convaincre de voir les films chez des amis alors qu’ils refusaient que nous les regardions ensemble. J’espère qu’ils seront fiers quand je leur offrirai les figurines de mon personnage. Je m’amuse souvent à leur dire « Je suis ton père » en imitant Dark Vador.
Et maintenant ?
Mon unique regret est de savoir qu’il n’y aura pas de suite à Rogue One… C’est l’une des expériences les plus fortes que j’aie connues dans ma vie professionnelle. Je la chérirai toujours, même si je n’ai pas pu manier de sabre laser, car mon personnage n’est pas un Jedi.