De champions d’automne à... champions
L’OGC Nice actuel, 1er de L1, rappelle celui des époques fastes
ANice comme ailleurs, les pères Noël s’habillent en rouge. Mais dans la capitale azuréenne, ils ont un ballon au bout du pied. Les Aiglons ont apporté à leurs supporters un titre de champion d’automne. Quel que soit le résultat du déplacement niçois à Bordeaux ce mercredi à 20h50, ce statut ne changera pas. De quoi ravir les supporters qui ont connu le faste des années soixante-dix. « On revient à la grande époque, se réjouit François Fougeron, supporter qui détient son abonnement au stade depuis cinquante-deux ans. On ressent le soutien qu’il n’y avait plus, puisqu’on a traversé trente ans de grande difficulté. Aujourd’hui, le club retrouve l’ambiance et le soutien de son public. »
« Concurrence similaire »
François n’est pas avare en comparaisons : « Dans les années fastes, on était considéré comme un club de riches. C’est un parallèle à faire, estime-t-il. Une fois qu’on a trouvé une assise financière, on revient au spectacle et aux résultats. » S’ils veulent voir l’OGC Nice sacré lors de la dernière journée, les supporters doivent stopper ici les similitudes. En effet, à chaque fois que les Aiglons ont été champions, ils n’étaient pas premiers en automne. « Et l’inverse est vrai également, remarque Michel Oreggia, supporter de toujours. En 72-73 et 75-76, on était 1er à Noël, mais 2e à la fin. » Des scénarios qu’il faut attribuer à des adversaires coriaces. « On était confronté à une concurrence similaire à celle d’aujourd’hui », prévient François. Nantes et Saint-Etienne étaient venus barrer la route des Niçois.