20 Minutes (Nice)

Monte-Carlo « on ice »

Jusqu’à dimanche, les pilotes affrontent le froid et la glace

- Mathilde Frénois

Et si, cette année, le vrai challenge des pilotes du rallye MonteCarlo n’était pas leurs adversaire­s, le parcours ou la mécanique... mais le froid ? Le Sud-Est de la France faisant face aux températur­es les plus fraîches depuis cinq ans, cette météo a également son incidence sur la course. « Dans ces conditions, toutes les voitures subissent un traitement du parebrise, sont isolées avec du siliconne et sont préchauffé­es avant le départ pour éviter une casse moteur », explique l’expert automobile Jean-Louis Moncet. Mais l’équipement le plus stratégiqu­e reste celui des pneus : « Si la neige est fraîche, les équipes choisissen­t des pneus ultra-étroits, dit-il. Sur la glace, ils sont cloutés. »

Casque et gants obligatoir­es

Au-delà de la mécanique, le froid a une incidence sur l’attitude des pilotes. « Le tout est de savoir où est la glace. C’est le rôle de nos ouvreurs qui passent avant dans les spéciales, explique le pilote niçois Eric Camilli. Il faut adopter une manière typique Monte-Carlo en attaquant sans prendre trop de risques. » Seuls deux circuits du championna­t du monde subissent des températur­es si basses : le rallye de Suède et celui de MonteCarlo. « Ce qui est typique, c’est que l’on passe de la Côte d’Azur à la montagne. Les concurrent­s peuvent partir au sec et piloter dans la poudreuse trente kilomètres plus loin. » Mais nul besoin d’équipement particulie­r pour les concurrent­s : « On doit obligatoir­ement porter un casque et des gants pour des raisons de sécurité qu’il fasse 70°C comme au Mexique ou -14 comme ici », sourit Eric Camilli.

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Les pilotes devront se frotter au froid, à la neige et la glace. Pas facile.

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