20 Minutes (Nice)

Le mode d’emploi d’une édition sous haute sécurité

Après l’attentat de juillet, l’événement a été adapté

- Fabien Binacchi

Jeudi, après plusieurs mois de préparatif­s, le Roi de l’énergie est enfin sorti (en kit) des ateliers des carnavalie­rs. Prêt pour sa première parade, prévue samedi. Il sera le héros d’une édition ramassée et que les organisate­urs promettent « ultra-sécurisée ». Avec quelques aménagemen­ts.

Rien en dehors de la coulée verte.

Fini, les batailles de fleurs sur la promenade des Anglais ! Après l’attentat du 14 juillet, toutes les festivités se tiendront dans une enceinte protégée et barricadée autour de la place Massena et de la promenade du Paillon.

Onze entrées, 36 portiques et « les sacs pas recommandé­s ».

Près de 200 agents de sécurité privés seront postés aux différents accès pour des fouilles minutieuse­s. Alors pour éviter les files d’attente interminab­les, les autorités demandent aux visiteurs de laisser les sacs à la maison. Les casques de moto sont quant à eux totalement interdits.

entrées gratuites, c’est fini, sauf pour les personnes déguisées.

C’était la tradition : l’accès au « promenoir » (places debout) était libre. S’il reste gratuit pour les enfants, les adultes, eux, devront désormais débourser 5 €, sauf s’ils sont « 100 % déguisés ». « Nous avons dû nous adapter aux surcoûts liés à la sécurité », expliquet-on à l’office du tourisme de Nice.

serpentins en bombe et certains déguisemen­ts à proscrire.

N’imaginez pas débarquer en tenue de commando... Vous seriez très mal reçus. Comme certains déguisemen­ts « prêtant à confusion », les bombes métallique­s, sprays et les bombes à fils serpentins seront interdits.

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Dernières préparatif­s du carnaval qui va durer jusqu’au 25 février.

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