L’équipe de France à la peine face à l’Espagne (0-2)
L’équipe de France s’est inclinée contre l’Espagne (0-2) dans un match peu emballant
On savait bien que ce ne serait pas le match de l’année. Certes, c’était la première fois que les Bleus défiaient l’Espagne depuis trois ans, mais le contexte (la dernière ligne droite d’une saison éreintante) a fini par prendre le dessus sur la rivalité. Hormis deux ou trois taquets, l’ambiance était plutôt bon enfant sur la pelouse du Stade de France, mardi. Ce France-Espagne était donc un bon petit match de foot. Avec à la clé une défaite (0-2) pas vraiment méritée.
L’arbitrage vidéo a gâché la fête
du Stade de France. 47e minute. Antoine Griezmann ouvre le score de la tête et la foule entre en délire. Ça y est, la France a enfin obtenu ce but tant mérité. Sauf que non, des mecs cachés dans un fourgon devant le stade ont décidé de tout gâcher. Ce sont eux qui ont poussé Felix Zwayer à annuler le
pion de l’attaquant pour un hors-jeu, via l’arbitrage vidéo. Les mêmes qui ont validé le deuxième but inscrit par Deulofeu (77e), toujours grâce à cette satanée vidéo. Bousculés en première période, les Bleus ont lâché prise après l’ouverture du score de la Roja par Silva, sur penalty (68e).
Avant le 1-0, le 4-3-3 a bien fonctionné. Au-delà du résultat négatif, cette rencontre a eu le mérite de nous offrir quelque chose d’assez rare : des expériences tactiques de la part de Deschamps. A commencer par ce 4-3-3 avec un milieu Kanté, Tolisso et Rabiot (puis Bakayoko) qui a tenu tête à l’entrejeu de la Roja en première période. Jeu en première intention, passes propres, interceptions, tempo… C’est simple, le trio a tout bien fait jusqu’au but de David Silva. Devant eux, ce n’était pas mal non plus. Mais le registre était différent : Griezmann, Gameiro et Mbappé étaient plus motivés par l’idée de faire la différence tout seuls.
Sergio Ramos voulait tester
Mbappé? Il a eu son compte. On n’arrête plus le petit Kylian. L’attaquant de Monaco est « le » phénomène de cette saison. Si bien qu’il est annoncé partout, même au Real Madrid. Pour savoir si Mbappé méritait de porter la tunique merengue, Sergio Ramos a donc demandé à son sélectionneur de jouer au Stade de France. Il a été servi. Le prodige ne s’est pas laissé intimider et a usé de sa large palette offensive pour déséquilibrer la défense espagnole. Avant la vraie fausse ouverture du score de Griezmann, l’attaquant le plus dangereux, c’était lui. A 18 piges, donc. On en dit quoi au Real, du coup ?