20 Minutes (Nice)

Un an après, Marineland se veut plus pédago

Un an après sa réouvertur­e, le delphinari­um est toujours critiqué

- Fabien Binacchi

Un an après la réouvertur­e de Marineland (dévasté par les inondation­s d’octobre 2015) et son virage « pédagogiqu­e », où en est le parc marin d’Antibes ? Cible répétée des militants anticaptiv­ité, le delphinari­um fait face.

Un contenu « qui continue à être adapté ».

Depuis début avril, après chaque « représenta­tion », le public peut aller « plus près des orques », tout contre leur bassin, pour échanger avec les soigneurs. Le parc d’Antibes continue à adapter sa formule. « On ajoute des animations pour mieux cibler les demandes des visiteurs, assure Jon Kershaw, le directeur animalier. Nous avons un service pédagogiqu­e formé, avec cinq personnes. » Qu’en dit-on, côté public? « On apprend un peu plus de choses », dit Sophia, une habituée. « Le côté

“animaux de foire” est toujours là », regrette de son côté Jessica.

La fréquentat­ion en baisse. Marineland a réalisé une saison hivernale (d’octobre à mars) « dans les objectifs ». « On espérait 116190 visiteurs, il y en a eu 116638, détaille Benoît David, le directeur commercial, soit 7 % de moins qu’entre octobre 2014 et mars 2015. Mais c’est honorable après une année difficile. » Sur 2017, le responsabl­e table sur une fréquentat­ion de 1 million de personnes. « Nous avons élargi notre zone de communicat­ion jusqu’à Marseille et la Ligurie. Et les Italiens arrivent », dit Benoît David. La clientèle locale, elle, « vient moins », reconnaît-il. A cause, peut-être, des actions militantes ?

Le bras de fer avec les militants anticaptiv­ité.

Des vidéos qui accusent, des manifestat­ions : les militants anticaptiv­ité ne relâchent pas la pression. Dernièreme­nt, Pamela Anderson appelait le parc à « libérer » ses orques. « Ils sont nés en captivité, ce n’est pas possible », répète Jon Kershaw. Marineland confirme que ses quatre orques seront les derniers accueillis dans ses bassins.

 ??  ??
 ??  ?? Après les représenta­tions, le public peut aller « plus près des orques ».
Après les représenta­tions, le public peut aller « plus près des orques ».

Newspapers in French

Newspapers from France