20 Minutes (Nice)

Encore un tour en Europe

Assuré d’être quatrième, Nice jouera au moins la Ligue Europa

- Mathilde Frénois

Quoiqu’il arrive, ils ne finiront pas au-delà de la quatrième place. A six rencontres de la fin de la saison, les Aiglons sont assurés de jouer la Ligue Europa. En espérant viser encore plus haut. Les footballeu­rs du Gym disputeron­t donc l’Europe pour la deuxième année consécutiv­e. Comment peuvent-ils tirer profit de leur (courte) aventure en 2016 ?

L’expérience plus forte. En 2015, le Gym a fait face à des clubs habitués aux grands rendez-vous, Salzbourg, Schalke et Krasnodar. En face, Lucien Favre faisait jouer ses jeunes Aiglons. Une stratégie efficace en championna­t, moins en Europe. Et pour cause. Il y a deux ans, le gardien Yoan Cardinale jouait « encore en CFA », comme il aime le répéter. Vincent Koziello, Malang Sarr ou Wylan Cyprien, qui grandissen­t en même temps que leur club, seront forts de cette expérience.

La pression moins intense. Ils n’avaient pas été européens depuis 1997... Et les Aiglons ne peuvent que mieux faire qu’en 2016, où ils avaient gagné deux de leurs six matchs et n’étaient pas sortis des poules. Nice peut désormais rivaliser sans pression : le club aura peut-être même l’opportunit­é de jouer la Ligue des Champions ou les barrages.

Des recrues en ligne de mire ?

« Nice est entrée dans une autre dimension. Leur possible 2e voire 3e place pourrait être suffisante pour attirer des joueurs de bon calibre », estime Eric Roy, consultant beIN sports. Si le recrutemen­t est pensé bien en amont, la place de Nice sera déterminan­te. D’autant plus qu’aucun départ n’est encore prévu.

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Vincent Koziello et les Niçois ont affronté Schalke 04 cette saison.

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