20 Minutes (Nice)

Aux origines du monstre

- C. V.

Qui l’eût cru ? Ridley Scott n’était pas le premier choix pour réaliser Alien, le huitième passager en 1979. « Je suis arrivé bon dernier sur la liste, notamment après Robert Altman, se souvient-il. Je pense que tout le monde a refusé le film parce qu’il s’agissait d’une série B. Et moi-même, je n’ai accepté que pour l’argent ! »

Le réalisateu­r vient de signer Alien: Covenant, la préquelle de ce qui est devenu un classique de la science-fiction. « Alien est l’un des meilleurs monstres cinématogr­aphiques jamais créés, déclare-t-il. Quand je suis arrivé sur le projet, tout était déjà là, sauf le look de la créature. »

« L’alien est à la fois atroce, beau, fascinant, organique, obscène comme certains serpents qui hypnotisen­t avant de vous tuer, décrit Ridley Scott. La difficulté était de se renouveler, d’autant plus que le premier film a été beaucoup copié. » Dans Alien: Covenant, le réalisateu­r révèle les origines de l’extraterre­stre bien longtemps avant qu’il tente de croquer Sigourney Weaver. « J’avais peur que l’Alien soit aussi racorni qu’une grosse dinde oubliée au four, mais les réactions après Prometheus (2012) m’ont convaincu du contraire, soutient-il. Les gens avaient envie d’en savoir plus sur cette créature, que je ne peux me résoudre à qualifier de monstrueus­e. »

« J’avais peur que l’Alien soit aussi racorni qu’une grosse dinde oubliée au four. »

Ridley Scott, réalisateu­r

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Le réalisateu­r voulait raconter les origines de son Alien.

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