La droite perd son hégémonie
Les Républicains cèdent trois sièges à des députés de La République en marche
La vague de La République en marche a aussi frappé sur les rivages très droitiers de la Méditerranée. Les Républicains, jusqu’alors hégémoniques dans les Alpes-Maritimes, concèdent trois sièges de député au parti présidentiel. Dimanche soir, les candidats LREM l’ont emporté à chaque fois dans des duels avec le Front national. Dans la 2e circonscription, le maire de Vence, Loïc Dombreval (59,07 %) a gagné face à Jérôme Cochet. A l’est du département, dans la 4e, Alexandra Valetta (52,74 %) est arrivée devant d’une courte tête face à Olivier Bettati du FN. Et dans la 3e, à Nice, où Rudy Salles (LR) était éliminé dès le premier tour, Cédric Roussel (60,84 %) a battu Philippe Vardon.
Quatre sortants rempilent
Dans la capitale azuréenne, les deux autres sortants ont sauvé l’honneur. Dans la 1re circonscription, malgré son duel qui s’annonçait serré avec la candidate de La République en marche, Caroline Reverso-Meinietti, Eric Ciotti (LR, 56,21 %) a conservé son siège. Tout comme Marine Brenier (LR, 61,21 %) qui rempile dans la 5e. Ailleurs, les duels LR-LREM ont toujours tourné en faveur de la droite. Du côté de Cagnes et Saint-Laurent (6e), Laurence Trastour-Isnart (LR), pourtant arrivée deuxième au premier tour, va faire son entrée à l’Assemblée nationale, avec 57,35 % des voix. Tout comme le premier adjoint au maire d’Antibes Eric Pauget (LR). Il est élu dans la 7e avec 59,45 % des suffrages. Enfin, dans la 8e et la 9e circonscription, les députés sortants LR Bernard Brochand et Michèle Tabarot, mis en difficulté au premier tour, vont pouvoir conserver leur siège. Le premier est réélu avec 57,13 % des suffrages exprimés; la seconde, avec une avance moins confortable (53,90 %).