Pourquoi on aime perdre ses repères avec l’anthologie
La saison 2 de « The Girlfriend Experience » est diffusée sur OCS à partir de ce lundi
Achaque saison, voire à chaque épisode, une nouvelle histoire. Les séries d’anthologie, comme « Fargo », « American Horror Story », « Easy » ou « Black Mirror », connaissent un engouement sans précédent alors qu’il ne suffit pas d’avoir aimé la saison 1 pour être accro à la suivante. La saison 2 de « The Girlfriend Experience », diffusée dimanche aux Etats-Unis sur Starz et ce lundi à 21 h 30 sur OCS Max, fait le pari aussi de tout changer. Comment réussir alors à fidéliser le spectateur ? La saison 2 du show adapté du film éponyme de Steven Soderbergh accueille deux nouvelles intrigues. Les quatorze épisodes seront diffusés par deux, soit un épisode par arc narratif chaque semaine. « Diffuser les épisodes par paire est une initiative de la chaîne Starz, explique Steven Soderbergh, producteur de la série. (…) Cela permet de montrer les différentes approches de chaque réalisateur, tout en les laissant explorer les mêmes thématiques. » D’ailleurs, « on reste attaché à une série d’anthologie grâce à son sujet qui, normalement, nous attire, explique Robin sur le groupe Facebook 20 Minutes Séries. Les intrigues ont beau être nouvelles, il n’empêche que ces séries ont un thème qui fait qu’on veut continuer malgré l’absence de repères à chaque nouvelle saison. » « Le thème joue beaucoup », confirme Sabrina. Le format offre au spectateur plus de liberté qu’une série feuilletonnante, qu’il faut s’astreindre à suivre. « On peut y retourner n’importe quand », se réjouit Sabrina. « Si l’envie nous prend de commencer par la saison 3, pas de souci », renchérit Robin, qui souligne que l’anthologie « ne s’éternise pas sur des saisons et des saisons ». « Seule l’histoire compte », résume Sabrina. Alors que les sérievores manquent de temps pour visionner leurs shows préférés, les séries d’anthologie, avec leurs intrigues courtes sur un ou quelques épisodes, « ont souvent une histoire plus percutante et directe », apprécie David. L’anthologie présente un autre avantage pour les spectateurs échaudés par les annulations de séries : « A la fin de l’épisode ou de la saison, l’histoire est terminée », se réjouit Saloy, qui ne veut pas « rester sur sa faim ». Qu’importe le format, pourvu qu’on ait la fin.
« On reste attaché à une série d’anthologie grâce à son sujet. »
Robin, sur 20 Minutes Séries