L’île flottante d’un azuréen fait fondre les Américains
Matthieu Simon a eu les honneurs du « New York Times »
Les critiques du New York times en sont restés baba. Tombés sous le charme, en un éclair, de l’île flottante de Matthieu Simon. Ce Niçois, expatrié à New York depuis deux ans et demi, a eu les honneurs du grand quotidien américain. Sa version US de l’un des grands classiques de la gastronomie française a été désignée comme « l’un des dix meilleurs plats » à déguster à New York. C’était fin 2016. Et depuis, le petit frenchie, chef pâtissier du restaurant Coq Rico (une « brasserie chic » située à proximité de l’iconique Flatiron building), enchaîne les encarts dans les magazines.
Adapté aux Américains
« Ça a été une vraie surprise qu’ils craquent sur une recette qui peut nous paraître, à nous Français, assez simple, explique celui qui a été formé au CFA de Carros. Je l’ai juste réadaptée aux habitudes américaines, avec une crème anglaise plus riche et plus épaisse et une portion généreuse. » La recette du succès. Peut-être due
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aux talents d’adaptation de Matthieu Simon. Entre son enfance à Péone, dans l’arrière-pays niçois, et le tumulte de « la ville qui ne dort jamais », le pâtissier est aussi passé par Monaco, Londres, Vienne ou encore la Corse. Au Coq Rico, ouvert par le chef strasbourgeois Antoine Westermann (qu’il suit depuis sept ans), Matthieu Simon a eu carte blanche pour revisiter les hits de la pâtisserie tricolore. « Nous proposons aussi le vacherin et les profiteroles, explique-t-il. Et aussi un millefeuille à partager. » Géant, XXL, à l’image de New York.