20 Minutes (Nice)

Bons élèves et cancres

Si Paris est au-dessus, le reste de la L1 va batailler après la trêve

- Nicolas Camus et William Pereira

La Ligue 1 a baissé le rideau de l’année 2017 avec une certitude : le PSG est au-dessus du lot. Mais les 19 autres clubs de l’élite vont se battre à tous les niveaux après la trêve. 20 Minutes fait le point sur les enjeux qui vont rythmer 2018.

Monaco, Lyon ou Marseille, pour la deuxième place. Paris est champion d’automne et, sauf cataclysme, le titre ne peut pas lui échapper. Derrière, par contre, l’ASM, l’OL et l’OM – qui a trois points de retard sur les deux autres – tiennent leur rang et se livrent une bataille sans merci. Pour la deuxième place, on met une pièce sur le champion de France monégasque, exempté de compétitio­ns européenne­s lors des six prochains mois.

Nantes, pour continuer la belle série. Le FCN de Ranieri défie les lois de la rentabilit­é. Dix victoires sur la phase aller, à chaque fois avec un seul petit but d’écart, 18 buts inscrits au total et une cinquième place. L’Italien tire le maximum de son groupe. Mais n’imaginez pas qu’il croit son équipe en surrégime. « Nous avons obtenu 33 points à l’aller, j’en veux 34 au retour, a-t-il expliqué mercredi. Il faut en faire plus, c’est ça l’ambition. »

Sainté ou Bordeaux, pour ne pas descendre. Saint-Etienne et les Girondins, en chute libre depuis octobre, ont la bonne tête du gros qu’on n’attendait pas là et qui va tomber en L2. Si les Stéphanois ne se font plus d’illusions et ne visent que le maintien, les Bordelais ne semblent pas encore mesurer complèteme­nt l’ampleur de la situation. Le président Martin se dit « pas du tout convaincu » de la nécessité de changer quelque chose. Attention, danger.

Lille, pour terminer la saison. Rien ne va plus au Losc, 18e et barragiste. Pire, le club connaît des difficulté­s financière­s et va devoir dégraisser au mercato, où il lui sera impossible de se renforcer, après en avoir été interdit par la DNCG, le gendarme financier. Mais le président Lopez le jure : « Le Losc est solide et soutenu par des partenaire­s financiers importants. »

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Bordeaux et Lille très inquiétant­s.
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L’OM et Nantes sont renversant­s (en haut),

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