A un rythme de sénateurs
Privé de nombreux joueurs, Paris s’est qualifié en 8e
Au terme d’un match maîtrisé de bout en bout, le PSG a enchaîné une trente-sixième victoire de rang en coupe nationale, mercredi, et s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France, après une victoire (4-2) contre Guingamp.
Le mea culpa des supporters.
Faute avouée à demi pardonnée. Alors qu’il y avait eu un débat ces derniers jours au PSG après les sifflets du Parc contre Neymar, lors de la correction infligée à Dijon – les supporters reprochant au Brésilien de ne pas avoir laissé Cavani tirer le penalty qui lui aurait permis de battre le record de buts d’Ibrahimovic –, les ultras parisiens ont tenu à adresser un message à la star brésilienne, sur une banderole : « Siffler nos joueurs est à l’opposé de nos valeurs. »
Le stress du record pour Cavani.
Il pourra toujours nous siffloter que le principal c’est le collectif et que le record de buts n’est pas son obsession du moment. Mais on ne peut s’empêcher de penser qu’Edinson Cavani avait, bien malgré lui, le syndrome du pied en mousse, au moment de faire trembler les filets pour la 157e fois sous le maillot du PSG. Après six occases manquées (la faute à un grand Johnsson), l’Uruguayen n’a finalement pas réussi à inscrire LE but que tout le Parc attendait avec impatience.
Le PSG, les doigts dans le nez.
Pour le reste, Paris, sérieux et dominateur, n’a pas dû beaucoup forcer pour éliminer des Guingampais pourtant entreprenants. Adrien Rabiot (20e), Lucas Deaux contre son camp (24e), Javier Pastore (63e) et Marquinhos (88e) ont fait lever le Parc à quatre reprises. Les deux penaltys bretons, réussis par Marcus Thuram et Yeni Ngbakoto, resteront finalement assez anecdotiques, tant les Parisiens n’ont jamais vraiment tremblé dans ce match.