« J’ai lâché prise dans ‘‘Une ambition intime’’ »
Franck Dubosc est l’invité de l’émission « Une ambition intime », ce mardi à 21 h sur M6
F ranck Dubosc comme vous ne l’avez jamais vu. C’est la promesse du numéro inédit d’« Une ambition intime » que diffuse M6 ce mardi à 21 h. Et on peut dire qu’elle est tenue tant elle révèle une facette mélancolique que l’on ne soupçonnait pas vraiment chez le Patrick Chirac de la saga « Camping ». « Je savais que Karine Le Marchand irait chercher en moi certaines choses, a concédé le comédien lors de la présentation de l’émission à la presse. Je m’attendais à me confier, mais pas à lâcher prise comme cela. D’autant qu’il y a des moments où on ne savait pas si les caméras tournaient encore ou non. »
Pour cette première d’« Une ambition intime » sans invité politique, le concept a été sensiblement remanié. C’est dans une villa de Saint-Tropez (Var) que Karine Le Marchand a reçu, le temps d’un long week-end – du vendredi au mardi –, son invité et une poignée de ses potes, comme Gérard Darmon, Philippe Lellouche ou Dany Brillant.
Emotion et humour potache
La traditionnelle interview en tête à tête sur le canapé demeure le fil rouge du programme. Elle a été enregistrée le premier jour du tournage, avant que les autres convives débarquent. L’entretien a duré pas moins de cinq heures. « C’est très flatteur de se dire que la personne qui vous interviewe a travaillé ses questions, explique Franck Dubosc. Les journalistes qui écoutent vraiment vos réponses sont très rares. Hormis Laurent Boyer, il n’y en a pas beaucoup d’autres. » Résultat, l’humoriste se confie et relate des moments douloureux de son existence : son rapport à sa mère, malade, à laquelle il rend visite tous les mois ; ses troubles obsessionnels compulsifs qui polluent son quotidien ; ses adieux à son père atteint de la maladie de Charcot. Si l’on ajoute à cela le piano de Ludovico Einaudi et des archives d’enfance, difficile de résister à l’émotion.
Que les inconditionnels du personnage se rassurent : l’humour potache et les blagues pas toujours très légères n’ont pas été coupées au montage. Qu’a retenu Franck Dubosc de tout cela? «J’ai appris que j’étais très chiant. Je savais que je l’étais, mais je ne pensais pas que ça se voyait autant », estime-t-il. Un jugement sévère car ce n’est pas vraiment cela qui transparaît quand on regarde les deux heures d’émission. Il ajoute : « J’ai aussi découvert la façon qu’ont mes amis de m’aimer. C’est très agréable. » Franck Dubosc comme il ne s’est jamais vu.