La « solitudine » des Italiens
Dimanche, près de 50 millions d’Italiens ont été appelés à voter pour
leurs députés et leurs sénateurs. A la sortie des bureaux de vote, qui devaient fermer à 23 h, nombre d’électeurs se montraient amers ou désabusés. La campagne, aux accents parfois violents, a été dominée par les questions liées à l’immigration, l’insécurité ou la faiblesse de la reprise économique. « J’avais voté communiste et j’ai été déçu, j’ai voté PD (centre gauche) et j’ai été déçu. Aujourd’hui, je suis fatigué. On a besoin d’un changement vraiment radical », a témoigné Francesco, un retraité napolitain.
Une majorité à 40-45 %
Malgré la poussée de la coalition droite-extrême droite, cette dernière n’était pas certaine de pouvoir gouverner. Selon les experts, le seuil pour obtenir la majorité des sièges est de 40 à 45 %. Or, les derniers sondages disponibles, datant d’il y a deux semaines, plaçaient la coalition en tête avec 37 % des intentions de vote, dont 17 % pour Forza Italia (FI), le parti de Silvio Berlusconi, et 13 % pour la Ligue du Nord de Matteo Salvini, devant le Mouve- ment 5 étoiles (M5S, populiste, 28 %) et la coalition de centre gauche (27 %). Les résultats des élections législatives étaient attendus dans la nuit de dimanche à lundi. ■
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