Nice aurait pu rêver d’un meilleur sort face à Paris (1-2)
Après avoir mené, les Aiglons se sont inclinés contre Paris (1-2)
C’est un résultat qui va leur rester sur l’estomac. Lors du match programmé à 13 h dimanche (pour séduire le marché asiatique), les Aiglons se sont inclinés face à Paris, après avoir mené dès le quart d’heure de jeu. Une défaite au goût amer pour les Niçois. Pourtant, dès les premières minutes de jeu, les Aiglons n’étaient pas sur la digestion. Ils ont dominé leurs adversaires parisiens en première période. Une supériorité concrétisée dès la 16e minute. Après une course éclair, Allan Saint-Maximin a profité d’un superbe travail de Balotelli et Plea pour tromper Areola. Une joie de courte durée puisque Di Maria a égalisé, avant qu’Alves ne donne la victoire après le repos.
« Jouer la victoire »
« On avait mis tous les ingrédients, estime Arnaud Souquet. Mais on a fait des erreurs et derrière on les paie cash. C’est frustrant et rageant. » En zone mixte, c’est la « frustration » qui est souvent revenue chez les Aiglons : « Chaque défaite nous fait mal », embraie Dante. « C’est très frustrant, insiste encore Pierre Lees-Melou. Audelà de prendre un point, on voulait jouer la victoire. On a beaucoup de
regrets, parce qu’on a eu des occasions. C’est une défaite, donc ça nous bloque dans notre course à l’Europe. » Dimanche, Nice est arrivé à rester dans le match grâce aux exploits individuels et aux coups de pied arrêtés. « Un match ne dure pas 45, mais 95 minutes, peste le coach Lucien Favre. Je regrette aussi les deux buts, qui sont complètement évitables. Ce sont des buts, mais pas des occasions. » Si les Niçois n’ont que la défaite dans leurs yeux, ils ont quand même rivalisé avec le PSG, notamment avec de très belles phases de possession. Il faudra juste être plus réaliste et constant face à Troyes. Ce sera après la trêve, dans deux semaines. ■