Maîtrise de l’anglais, un must have
On entend souvent dire que les ingénieurs doivent parler mandarin, arabe ou encore japonais, mais ce n’est, heureusement, pas systématique. « Cela dépend surtout du marché de l’entreprise pour laquelle on postule », prévient Sylvia Di Pasquale, rédactrice en chef pour du site Cadremploi.
Ce qui est indispensable, c’est de maîtriser parfaitement l’anglais « et de le mentionner sur son CV, ainsi qu’une troisième langue », observe la spécialiste. Dès l’école d’ingénieurs, les élèves apprennent l’anglais et sont évalués préalablement à l’obtention du diplôme. Savoir parler cette langue apparaît ensuite comme une évidence sur le marché du travail, pour les dirigeants comme pour les responsables des relations humaines. D’ailleurs, plutôt que d’écrire « anglais écrit et parlé », mieux vaut mentionner le score obtenu au Toeic (certification de référence), considéré moins subjectif. Pour les seniors, Sylvia Di Pasquale recommande aussi de mentionner le niveau d’anglais, « car certains recruteurs pensent qu’une personne de plus de 50 ans ne parle pas très bien une langue étrangère ». Pour faire la différence, il est toujours pertinent d’ajouter à sa candidature un lien hypertexte vers un CV en anglais, d’autant plus si l’on postule dans une multinationale. Enfin, l’allemand et l’italien ne sont pas à négliger, les sociétés françaises ayant souvent des partenaires européens.