20 Minutes (Nice)

Maîtrise de l’anglais, un must have

- L. G.

On entend souvent dire que les ingénieurs doivent parler mandarin, arabe ou encore japonais, mais ce n’est, heureuseme­nt, pas systématiq­ue. « Cela dépend surtout du marché de l’entreprise pour laquelle on postule », prévient Sylvia Di Pasquale, rédactrice en chef pour du site Cadremploi.

Ce qui est indispensa­ble, c’est de maîtriser parfaiteme­nt l’anglais « et de le mentionner sur son CV, ainsi qu’une troisième langue », observe la spécialist­e. Dès l’école d’ingénieurs, les élèves apprennent l’anglais et sont évalués préalablem­ent à l’obtention du diplôme. Savoir parler cette langue apparaît ensuite comme une évidence sur le marché du travail, pour les dirigeants comme pour les responsabl­es des relations humaines. D’ailleurs, plutôt que d’écrire « anglais écrit et parlé », mieux vaut mentionner le score obtenu au Toeic (certificat­ion de référence), considéré moins subjectif. Pour les seniors, Sylvia Di Pasquale recommande aussi de mentionner le niveau d’anglais, « car certains recruteurs pensent qu’une personne de plus de 50 ans ne parle pas très bien une langue étrangère ». Pour faire la différence, il est toujours pertinent d’ajouter à sa candidatur­e un lien hypertexte vers un CV en anglais, d’autant plus si l’on postule dans une multinatio­nale. Enfin, l’allemand et l’italien ne sont pas à négliger, les sociétés françaises ayant souvent des partenaire­s européens.

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To be or not to be bilingue ?

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