La reine des cartes (postales)
Une photographe remet au goût du jour ces cartons à envoyer à travers le monde
Les cartes postales, uniquement des clichés de la prom et du cours Saleya ? Une photographe niçoise voit sa ville autrement. Alors, elle remet ces petits bouts de carton à la mode d’aujourd’hui.
Avec la maison d’édition née à Nice Kartoline, Gaëlle Simon et deux autres photographes azuréens proposent des représentations différentes. « Quand je voyais des cartes postales des années 1960, je me disais que ce serait bien d’immortaliser à nouveau des scènes de vie », explique Gaëlle Simon, également photographe du Théâtre national de Nice.
« Scènes poétiques »
Du linge pendu à une fenêtre, l’envol des pigeons sur la prom et des enfants qui dansent dans le Vieux-Nice. L’Azuréenne publie une quinzaine de clichés, vendus entre 1,50 € et 2 €. « J’aime les petits détails, les moments de vie et montrer mon regard sur la ville », pointe celle qui a été découverte par la maison d’édition sur Instagram. « Le but est de publier des images qui correspondent à notre vision d’une ville, des moments de vie, des scènes poétiques », précise le créateur de Kartoline, Julien Tiverné. Après Nice, ces cartes postales, prêtes à être timbrées et à partir à l’autre bout du mode, ont aussi investi les marchands de souvenirs marseillais et aixois.Mathilde