20 Minutes (Nice)

D’autres Bleus dans l’ombre

- François Launay

En temps normal, on en aurait parlé beaucoup plus. Mais là, on n’est pas loin de l’anonymat. Dès ce mercredi, l’équipe de France de volley dispute, au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq, la phase finale de la Volleyball Nations League, qui réunit les six meilleurs pays de la planète. Problème : la compétitio­n tombe en plein Mondial de foot. Malgré un France-Brésil pour ouvrir le bal, le volley va avoir du mal à compter. «C’est compliqué, avoue Benjamin Toniutti, le capitaine des Bleus. T’allumes la télé, t’as quelque chose sur le foot. N’importe quel sport en ce moment aurait du mal à exister. » Même regret pour le sélectionn­eur Laurent Tillie, assez fataliste : «C’est une année un peu compliquée, c’est dommage. Mais c’est normal, c’est le sport planétaire qui remplit les stades. »

Ngapeth veut gagner

Les volleyeurs tricolores sont aussi accros à cette Coupe du monde. « On a demandé de déplacer notre entraîneme­nt qui était prévu à la même heure que France-Argentine », souligne Earvin Ngapeth. La Volley Nations League a fait attention à ne pas programmer des matchs en même temps que ceux du Mondial. Ainsi, vendredi, lors de France-Uruguay (16 h), rien n’est prévu à Pierre-Mauroy. Mais pas sûr que l’événement fasse le plein, dans un stade qui aura une jauge de 15000 places. «Pour qu’on parle de nous, Mondial de foot ou pas, on doit gagner, assure Ngapeth. On n’a pas le choix. Si on fait sixième, on va se taper la honte. »

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Earvin Ngapeth, le leader français.

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