Les Niçois s’offrent une bouffée d’air frais à Nantes (1-2)
Battus par Montpellier, samedi, les Niçois ont ramené une belle victoire de Nantes, mardi soir (1-2) et remontent au classement
Nantes est bel et bien malade. Nice sur la voie de la guérison ? Mardi soir, dans le duel d’équipes malades, tant au niveau du jeu qu’au point de vue comptable, les Azuréens ont réussi à se rassurer en s’imposant (1-2) à la Beaujoire. Les Canaris, de leur côté, restent dans la zone rouge, alors qu’ils sont amorphes et de plus en plus inquiétants.
L’équipe voulue par le président Kita n’y arrive pas non plus.
Samedi, après le revers (2-1) à Lille, le président Waldemar Kita s’était fait remarquer en réclamant publiquement au micro de Canal+ du changement dans la composition d’équipe. Il avait appelé, sans citer les noms, à la titularisation de Boschilia et Limbombe. Miguel Cardoso avait bien entendu le message. L’équipe souhaitée par Kita – avec Boschilia, Limbombe donc, et Rongier à son poste de milieu relayeur et non de meneur de jeu – a commencé le match. Et cette formation new-look a fait pschitt. Nantes a sans doute fait son pire match de la saison. Sala a bien ramené un peu d’espoir à la 57e en égalisant (1-1), mais l’embellie a été de courte durée. Les Canaris ont marqué sur une des seules occasions de la partie…
Les Aiglons n’ont pas manqué d’envie, cette fois-ci. Sérieux, appliqués, mais un peu maladroits.
Les Niçois, avec un peu plus d’adresse, auraient dû se rendre ce match à la Beaujoire beaucoup plus facile. Patrick Vieira avait pointé du doigt le week-end dernier « un manque d’envie et de détermination » lors de la défaite (1-0) à Montpellier. Sur le match de mardi soir, on n’a pas grandchose à reprocher aux hommes de Vieira dans l’implication. La faiblesse nantaise n’est sans doute pas étrangère à ce regain de forme des Azuréens. En attendant, Saint-Maximin, passeur décisif sur l’ouverture du score de Jallet (31e, 0-1), a montré que, même sans Balotelli, l’attaque des Aiglons a un potentiel très séduisant. Et il le sera encore plus quand Maolida réglera la mire… (38e et 41e). Finalement, c’est Makengo, d’une magnifique reprise sur un centre de Coly, qui a donné le but de la victoire aux Rouge et Noir (69e, 1-2). Trois points synonymes de petit bond de cinq ou six places au classement, en attendant les matchs de mercredi. Le président Waldemar Kita ne pourra pas reprocher à son entraîneur ses choix de compositions d’équipe, cette fois-ci. Mais ce n’est pas pour autant que le Portugais n’est pas en immense danger. Le FC Nantes, englué dans la zone rouge, n’a toujours pas gagné un match à domicile. Pire, cette formation, qui se déplace à Lyon samedi, manque d’âme. Les joueurs – qui pour certains n’adhèrent pas à la méthode du Portugais – ont-ils lâché Cardoso ?
Cardoso, la tête sur le billot?