Un foyer de dengue détecté, le « tigre » continue à piquer
Cinq personnes ont été infectées, alors que le moustique sera encore actif pendant plusieurs semaines
Le virus progresse avec quatre nouveaux cas autochtones, soit cinq au total. Jeudi, l’Agence régionale de santé (ARS) Paca et la préfecture ont annoncé la présence « d’un foyer localisé de circulation de la dengue » dans un quartier de SaintLaurent-du-Var. Une situation qui a motivé les autorités à faire passer le département au niveau 3 (sur 5) du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue.
Une lutte « résolue » engagée
Et à renforcer la lutte contre le moustique-tigre, vecteur de la maladie, qui piquera encore plusieurs semaines. « Bien que le risque de développement d’une épidémie soit, pour l’instant, considéré comme limité, les autorités engagent une lutte résolue contre les maladies transmises par les moustiques », explique l’ARS. Et contre les moustiques eux-mêmes. « Le quartier du lieu de résidence des personnes infectées a été démoustiqué
à plusieurs reprises. » Des actions d’élimination de gîtes et de moustiques-tigres adultes sont aussi menées dans les autres lieux fréquentés par les cas.
Et la surveillance va continuer, d’autant plus « qu’avec la chaleur et les pluies [les femelles ont besoin de réserves d’eau pour pondre], de nouvelles générations vont naître au moins jusqu’à la fin du mois de novembre », avance Bernard Cadiou, chef d’agence de l’Entente interdépartementale de démoustication. « Ils se cachent quand les températures baissent la nuit, mais continuent à piquer pendant la journée », précise aussi le spécialiste.