Les patrons français très discrets sur l’affaire Carlos Ghosn
Depuis l’arrestation de Carlos Ghosn, lundi à Tokyo (il est soupçonné de malversations financières, entre autres), les grands patrons restent discrets et le Medef ne s’est fendu d’aucun communiqué. Un silence qui peut s’expliquer par le profond respect que leur inspire le grand capitaine d’industrie : « L’homme est vu comme un visionnaire qui a su investir dans la voiture électrique et les modèles d’autos low cost, indique Loïc Dessaint, directeur général du cabinet de conseil Proxinvest. De même, peu de patrons français ont réussi à s’imposer au Japon.» Autre explication possible, le fait « qu’ils estiment, à juste titre, que la présomption d’innocence de Carlos Ghosn est bafouée, souligne Fabrice Lorvo, avocat associé au cabinet FTPA. Parce que son arrestation a été filmée, parce que le conseil d’administration de Nissan a annoncé qu’il allait se réunir pour évoquer sa destitution et parce que beaucoup de médias le présentent déjà comme coupable. » Pour Loïc Dessant, « cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne lâcheront pas Carlos Ghosn, si certains éléments du dossier sont confirmés ».
Il se peut aussi que « le patronat craigne le retour de boomerang et que l’on finisse par critiquer le mode d’autorégulation de la gouvernance qu’ils défendent, complète Loïc Dessaint. Plus ils souffleront sur les braises, plus la gouvernance française va être décriée à l’étranger comme dans l’Hexagone. » Un autre enseignant agressé à Créteil. Un professeur de technologie du lycée EdouardBranly de Créteil a porté plainte mardi contre l’un de ses élèves pour outrages et violences, a appris 20 Minutes de source judiciaire, confirmant une information de RTL. C’est dans cet établissement qu’une enseignante avait été braquée avec une arme factice par un élève en octobre.
Interpol se dote d’un nouveau chef. Plus d’un mois après la mystérieuse disparition de son patron, Meng Hongwei, accusé de corruption en Chine, Interpol a élu mercredi à sa tête le Sud-Coréen Kim Jong-yang.
Fabien Roussel choisi pour être à la tête du PCF. Le député du Nord Fabien Roussel a été choisi mardi soir pour succéder à Pierre Laurent à la tête du Parti communiste, un peu plus d’un mois après un vote inédit qui a mis la direction en minorité. Un choix qui doit être entériné dimanche lors du 38e Congrès.